M. BÉJOT (Sunny Side) : «Nous avons tiré les leçons de la première édition connectée»

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La 32ème édition du Sunny Side se tiendra du 21 au 24 juin 2021 dans une version 100% en ligne. L’occasion pour média+ d’évoquer l’organisation de cet évènement avec Mathieu BÉJOT, Directeur du Développement et de la Stratégie du Sunny Side.

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Comment préparez-vous la 32ème édition du Sunny Side ?

Mathieu BÉJOT

En 2021, Sunny Side of the Doc se donne pour mission de faire émerger des histoires qui interrogent, qui engagent, qui impactent et de nouveaux modèles de production et de distribution. La 32ème édition du Sunny Side se tiendra du 21 au 24 juin 2021 dans une version en ligne, contrairement à ce que nous avions annoncé en début d’année. Cette édition sera néanmoins très dense et riche. Nous avons tiré les leçons de la première édition connectée. Le défi va être de garder concentré à distance les participants, et d’inciter à l’échange. Pour se faire, nous avons fait le choix d’ouvrir notre plateforme dès le 7 juin prochain. Ainsi, les participants vont pouvoir se préparer à l’avance. Enfin, nous rendrons le replay toujours possible pour permettre de rattraper ou revoir certaines séquences.

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Quel est le thème de cette 32ème édition ?

Mathieu BÉJOT

Pour cette 32ème édition, alors qu’habituellement nous alternions les grandes thématiques du documentaire, nous avons décidé cette année de proposer une thématique plus large : #StoryTellingMatters. L’édition 2021 du Sunny Side of the Doc et PiXii Fetsival reposera sur 4 piliers définissant l’avenir du genre : Défis Globaux et Coopération, Réalités Immersives et Engagement, Nouveaux Talents et Accès, et Pratiques Ethiques et Diversité. Clé de voûte de Sunny Side of the Doc et véritable enjeu pour la coproduction internationale, les sessions de pitch demeurent l’un des moments les plus prisés du marché. Pour 2021, près de 270 projets ont été soumis et les jurys de sélection en ont retenu 42 issus de 18 pays dont 72% d’entre eux sont réalisés ou produits par une femme.

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Côté accréditation, où en êtes-vous ?

Mathieu BÉJOT

Dans une configuration 100% digitale, les habitudes ne sont pas les mêmes, et les participants s’inscrivent plus tardivement. Ainsi, début juin, nous avons près de 1.000 personnes accréditées, contre 1.700 l’an dernier, mais il reste encore trois semaines. A noter que nous avons près de 65% de personnes étrangères accréditées. Nous en sommes très satisfaits.

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Comment financièrement gérez-vous cette édition ?

Mathieu BÉJOT

Certaines dépenses vont évidemment être supprimées. En effet, certaines sources de revenus ne seront pas présentes comme la location de stands ou encore le marketing. Néanmoins, nous avons fait le choix de proposer une nouvelle plateforme qui a demandé un certain investissement. Cette année encore, nous devons nous adapter. Nous avons néanmoins la chance d’être soutenus par nos partenaires. 

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Quel bilan tirez-vous de Global Pitch organisé en février dernier ?

Mathieu BÉJOT

Les 2 et 3 février 2021, nous avons organisé le Global Pitch, deux jours de sessions de pitchs internationaux en ligne, organisés autour de projets Société, Investigation et Current Affairs sur des sujets ayant trait au climat, santé, économie ou encore aux enjeux sociaux et politiques. Nous sommes très satisfaits de cet événement. Nous avons reçu une centaine de projets, et nous avons eu du mal à en sélectionner une douzaine.