Programme de déploiement de la fibre optique dans les gares franciliennes d’ici la fin 2019

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Le syndicat des transports d’Ile-de-France, Ile-de-France Mobilités (IDFM), présidé par Valérie Pécresse, a annoncé mercredi un programme de déploiement de la fibre optique dans les 387 gares franciliennes d’ici la fin 2019, «pour une meilleure information des voyageurs». 
«L’arrivée du très haut débit dans toutes les gares SNCF du réseau francilien, c’est plus d’informations pour les voyageurs franciliens avec la géolocalisation des trains, des écrans qui indiquent où sont les places disponibles dans la rame ou la possibilité de diffuser des animations pour expliquer très vite ce qu’il se passe en cas de crise», a affirmé Valérie Pécresse, lors d’un conseil d’administration du syndicat des transports. 
Ile-de-France Mobilités a aussi annoncé dans un communiqué l’expérimentation pour six mois à partir de mars des arrêts à la demande sur 11 lignes de bus le soir, notamment pour permettre aux femmes circulant en soirée de «se sentir plus en sécurité avec un temps de trajet à pied raccourci». 
Lors du conseil d’administration, Mme Pécresse a par ailleurs «refusé d’adopter un amendement qui aurait permis de relancer le demi-tarif pour les bénéficiaires de l’Aide médicale d’Etat, conformément à la demande du tribunal administratif», a dénoncé dans un autre communiqué le groupe Alternative Ecologiste et Sociale (AES). Le tribunal administratif de Paris a annulé fin janvier la décision de la Région Ile-de-France adoptée en février 2016 par le syndicat des transports d’Ile-de-France de supprimer l’aide aux transports pour les étrangers en situation irrégulière bénéficiaires de l’Aide médicale d’Etat, estimant qu’elle était «entachée d’une erreur de droit». Mme Pécresse a fait appel. «On ne peut pas demander aux usagers de ne pas frauder d’un côté et ne pas soi-même respecter la loi», a dénoncé Pierre Sterne, administrateur AES. 
Enfin, le conseil d’administration a décidé «la mise en concurrence de l’exploitation de la ligne de Tram T9», qui remplacera une ligne de bus parmi «les plus chargées du réseau et exploitée par la RATP depuis 1949», ont déploré les administrateurs du Front de Gauche. 
Selon eux, «IDFM entendait imposer la création d’une structure dédiée, donc d’une filiale privée à la RATP, pour exploiter le T9», mais la direction s’est finalement «engagée à une concertation avant toute décision», assurent-ils, affirmant avoir «créé un rapport de force» suite à une mobilisation de syndicalistes de la RATP devant le siège du syndicat des transports mercredi.