Des télévisions qui se connectent à l’Internet, un nouveau monde virtuel universel, des services d’informations planétaires multimédia sous une forme inédite et une myriade d’appareils capables de dialoguer ensemble: le numéro un de l’électronique nippon Sony promet de surprendre. Sony est désormais assez solide pour passer à la vitesse supérieure en investissant en recherche, en utilisant les réseaux, en exploitant ses riches contenus et en captant les clients des pays émergents, a jugé jeudi le P.-D.G. du groupe, Howard Stringer. «Depuis 2005, nous avons opéré une profonde restructuration et enregistré de belles réussites», s’est félicité l’ex-journaliste lors de la présentation de sa stratégie pour les trois ans à venir, période destinée à «parachever la transformation» du géant remis sur pied. «Il y a trois ans, nous n’avions pas de téléviseur à écran à cristaux liquides dans notre catalogue, aujourd’hui nous sommes parmi les premiers et nous ambitionnons d’être demain numéro un mondial des télévisions», insiste M. Stringer, lequel se réjouit aussi de la victoire rapide de son format de DVD de nouvelle génération Blu-Ray sur le HD-DVD du compatriote Toshiba. M. Stringer, qui se veut attentif à la profitabilité de Sony et défenseur d’une discipline budgétaire, mise sur les complémentarités au sein du vaste ensemble, sur les découvertes des chercheurs et sur l’imagination des équipes. Objectif: étendre et mieux articuler le catalogue de produits et services pour que la marque Sony reste l’une des préférées des Japonais, Américains et Européens, et conquérir les populations jeunes et avides de nouveautés des pays émergents (Chine, Brésil, Inde, Russie).