Le Sportel, salon consacré à l’interdépendance entre sport et télévision, s’intéresse à partir de lundi à Monaco à l’une des clés du succès des retransmissions sportives: les athlètes, souvent considérés comme quantité négligeable en comparaison des enjeux financiers de la semaine. Après une série de rendez-vous dédiés aux nouvelles technologies – les nouveaux écrans en 2005, les nouveaux médias en 2006 – le Sportel revient aux fondamentaux humains, aux «champions qui forment le socle de l’édifice», et dont la «vie se transforme au rythme de la modernité». «Des techniques et des hommes», ou l’impact de la télévision sur le comportement des sportifs, tel est donc le slogan qui présidera aux débats organisés lundi et mardi en présence des retraités Serguei Bubka, Pernilla Wiberg ou Hicham El Guerrouj. Avant que le Forum Grimaldi de Monaco ne soit entièrement livré les deux jours suivants aux plus de 2 000 participants qui feront le déplacement pour vendre et acheter des programmes sportifs. Car le Sportel est avant tout, et depuis 18 ans, le cadre du grand marché des droits de retransmission télévisés. «95% des participants viennent pour négocier des droits», explique ainsi David Tomatis, vice-président délégué de la manifestation qui espère une augmentation de 30% du nombre de stands par rapport à 2006, et de 15 à 20% de celui des visiteurs.
