Une dizaine de candidats à la présidence de l’AFP

    Une dizaine de postulants ont fait jeudi acte de candidature pour succéder au P.-D.G. de l’Agence France-Presse, Pierre Louette, qui a démissionné en février pour rejoindre l’état-major de France Télécom. Certains candidats ont opté pour la confidentialité pour des raisons professionnelles, notamment vis-à-vis des entreprises qu’ils dirigent actuellement ou qui les emploient. Jeudi après-midi, 5 personnes avaient rendu leur candidature publique: Bernard Cottin (56 ans, consultant, ancien P.-D.G. de NC Numéricâble), Denis Hiault (56 ans, journaliste, directeur du Bureau de l’AFP de Londres, ancien directeur de l’information de l’AFP), Philippe Micouleau (58 ans, banquier conseil, ancien P.-D.G. de l’entreprise de presse financière Agefi), David Sharp (62 ans, journaliste à l’AFP depuis 1983, élu du Comité d’entreprise et Olivier Zegna-Rata (41 ans, directeur des relations extérieures de Canal+, ancien directeur des chaînes thématiques de France Télévisions). Les candidatures étaient recevables jusqu’à 20h00 jeudi. Le président de l’AFP est nommé par le Conseil d’administration de l’Agence – où siègent représentants des médias français, du gouvernement et du personnel – à la majorité qualifiée ou, par défaut, à la majorité simple. Son mandat est de 3 ans renouvelable. Le Conseil d’administration doit désigner le P.-D.G. de l’Agence par au moins 12 voix parmi les 15 administrateurs de l’Agence. Si une telle majorité n’est pas réunie à l’issue de 3 tours de scrutin, le Conseil élit le président de l’AFP, cette fois-ci à la majorité simple, parmi 2 candidats soumis par le Conseil supérieur de l’Agence (organe chargé de veiller au respect du statut de l’AFP).
    En cas d’empêchement du président directeur général ou de vacance du poste,
    ses fonctions sont assurées par le vice-président du conseil d’administration,
    ou, à défaut, par un administrateur choisi par le conseil dans son sein.