Le ministère public n’a pas requis mercredi de condamnation, demandant implicitement la relaxe, pour l’ancien P.-D.G. de Vivendi Universal Jean-Marie Messier et ses six co-prévenus jugés devant le tribunal correctionnel de Paris pour des malversations présumées à la tête du groupe. Ces réquisitions sont sans surprise et cohérentes avec le réquisitoire de non lieu rédigé par le parquet à l’issue de l’instruction, en 2009. Dès l’ouverture du procès, le 2 juin, le procureur Chantal de Leyris avait annoncé qu’elle s’inscrirait dans la lignée de ces conclusions, estimant que la culpabilité des prévenus n’est pas avérée.
«J2M», 53 ans, comparaît pour trois infractions: «diffusion d’informations fausses ou trompeuses» sur la santé financière du groupe, «abus de bien social» en lien avec le parachute doré qu’il avait négocié, mais pas touché, et «manipulation de cours» de l’action Vivendi.