TV5Monde apparaît comme la première chaîne culturelle mondiale de télévision en français. Afin de connaître les différents projets de la chaîne, média+ s’est entretenu avec Yves BIGOT, Directeur général de TV5Monde.
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Quelle est votre politique de préachats en matière de fictions ?
Yves BIGOT
Pour TV5Monde, le préachat de fictions est la garantie de faire découvrir le meilleur des œuvres francophones, accessibles au plus grand nombre grâce au sous-titrage. Cela nous permet également d’anticiper nos programmations, 45 jours à l’avance au minimum. Nos achats sont axés autour de fictions patrimoniales pour le public francophile. Cela nous permet aussi d’avoir des cycles identifiés. Dès la fin octobre en Access à 19h00 nous diffuserons «Cut» (ALP/Terence Films), la série de France Ô. Nous proposerons «Unité 9» (25X45’ – Aetios Productions), série québécoise qui était en compétition internationale au Festival de la Fiction TV de La Rochelle, et qui est le gros succès de la saison au Canada. Nous aurons aussi plusieurs marques de France Télévisions et d’Arte : «Un Village Français», «Fais pas ci, fais pas ça», «Ainsi soient-ils». Au final, nous avons préacheté 70 titres cette année. Notre budget d’acquisition fiction annuel s’élève à 8 millions d’euros.
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La distribution de TV5Monde est-elle en progression significative ?
Yves BIGOT
Nous avons quatre types de téléspectateurs sur TV5Monde: les expatriés de nos différents pays (France, Belgique, Suisse, Canada,…), les 220 M de francophones dans le monde, les voyageurs et les francophiles qui ne parlent pas français. Ces derniers peuvent néanmoins nous suivre grâce au sous-titrage. Concernant notre audience, elle progresse tout comme notre distribution qui est passée de 235M de foyers raccordés en 2012 à 243M en 2013, soit une progression de 3%. L’implantation progressive de la TNT en Afrique explique notamment cette évolution. Nous sommes également dans le top 5 des chaînes les plus consommées dans tous les pays d’Afrique francophone. Dans les années qui viennent, nous devrons développer l’augmentation de nos langues de sous-titrages pour toucher davantage de populations.
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Quels sont les enjeux à relever pour la saison 2013-2014 ?
Yves BIGOT
Nous devons marteler et imposer notre modèle singulier de chaîne culturelle francophone, sous-titrée en 12 langues. Nos programmes viennent de sources très différentes, et en ce sens nous souhaitons exposer au mieux notre diversité sans qu’elle soit disparate.
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A quoi ressemblera votre nouvelle grille qui démarre le 27 octobre ?
Yves BIGOT
Nous avons restructuré l’offre d’information avec la création de «64’ : le monde en français», un journal international et francophone quotidien d’une heure. De plus, nous avons réajusté les différentes offres de nos antennes en fonction de leurs spécificités, par affinité et zones géographiques. Nous essayons de travailler dans la dentelle et de servir les différentes attentes de nos publics. En parallèle, nous essayons par exemple d’impliquer, dans tous nos nouveaux rendez-vous, une déclinaison numérique.
