TF1 lancera le 8 novembre «Mask Singer», le plus gros pari de la chaîne en matière de divertissement depuis des années

C’est le plus gros pari de TF1 en matière de divertissement depuis des années : la chaîne lancera le 8 novembre «Mask Singer», adaptation d’une émission sud-coréenne au succès planétaire dans laquelle les téléspectateurs doivent deviner l’identité d’une douzaine de chanteurs portant des costumes extravagants. Signe des grands espoirs qu’elle place dans cette nouvelle émission, diffusée sur le créneau très stratégique du vendredi soir, la chaîne a fait appel pour la présenter à son animateur vedette Camille Combal («Danse avec les Stars», «Qui veut gagner des millions»…). Durant chaque épisode, les chanteurs masqués, qui sont toutes des personnalités à l’identité tenue secrète, et portant des costumes loufoques (en forme de lion, de cupcake…) se produisent devant un public et un jury de 4 «enquêteurs» (Alessandra Sublet, Anggun, Jarry et Kev Adams) chargés de leur soutirer des indices pour essayer de deviner de qui il s’agit. Chaque semaine, l’un des chanteurs masqués est éliminée, et on découvre alors son nom. Avec cette émission, le groupe TF1 pense avoir mis la main sur un nouveau grand divertissement familial, dans la lignée des «The Voice», «Danse avec les stars» et autres «Ninja Warrior». Et va tenter de réaliser un carton d’audience, à l’image d’autres chaînes comme la Fox aux Etats-Unis ou Pro7 en Allemagne qui ont déjà importé l’émission avec un grand succès auprès du public. «Je pense que ça va être un très gros événement sur l’antenne de TF1», a assuré Fabrice Bailly, directeur des programmes et des acquisitions de la chaîne. Il souligne le «côté très addictif» du concept de l’émission, qui incite les téléspectateurs à chercher l’identité des chanteurs, et son mélange entre divertissement, humour et suspense, qui devrait plaire à toutes les générations. Entre outre, dans de nombreux pays, l’émission a eu un important retentissement sur les réseaux sociaux, «qui lui donnent une caisse de résonance» supplémentaire, en particulier auprès des jeunes générations. «C’est dans la lignée des programmes très rassembleurs et familiaux de TF1, et on espère faire de très bons scores avec «Mask Singer»», assure M. Bailly. L’enregistrement de l’adaptation française a été récemment bouclé, avec un luxe de précautions pour garder jusqu’au bout le mystère sur l’identité des chanteurs et le nom du grand vainqueur. «Nous avons du prendre des mesures de sécurité totalement inédites, (…)» pour préserver la confidentialité des chanteurs, qui ignoraient eux-mêmes l’identité des autres participants, a raconté Anthony Meunier, DG de la société de production Hervé Hubert, chargée de l’adaptation française. Les costumes, qui seront peut-être les vraies stars de ce divertissement, ont demandé quant à eux «entre 300 et plus de 400 heures de travail» chacun, dans deux ateliers français, détaille le producteur. «Mask Singer» est un nouvel exemple du succès international de la culture sud-coréenne, de plus en plus prisée en Asie et au-delà. Mais «Mask Singer» n’est pas basé sur la culture coréeenne, et repose sur une mécanique universelle et très visuelle, des éléments qui n’ont pu que faciliter son adaptation dans de nombreux pays, explique Aidan Ensung Lee. Selon ce haut cadre de la chaîne qui a créé l’émission, MBC, après l’Asie du sud-est, les Etats-Unis, et l’Australie, le show déjà lancé en Allemagne, aux Pays-Bas et en Bulgarie arrivera d’ici la mi-2020 dans la plupart des grands pays européens. En outre, le divertissement de MBC, exporté également en Afrique du Sud, s’est lancé à la conquête de l’Amérique du Sud : l’émission est en plein lancement au Mexique et des discussions sont en cours avec d’autres diffuseurs notamment au Chili, au Pérou, au Brésil et en Argentine, précise-t-il.