Le Président de la Cour des comptes, figure de la droite française, Philippe Séguin décède d’une crise cardiaque, et c’est un véritable raz de marée d’émotions qui s’abat sur nos JT. François Fillon fond en larmes, Sarkozy sacralise l’homme politique, certains citent de Gaulle pour le qualifier, d’autres rappellent sa droiture irréprochable. Etonnante postérité! La politique, décriée, soupçonnée de tous les maux, serait ainsi capable, même de nos jours, d’avoir dans ses rangs des gens intègres à l’éthique exemplaire. Seule condition: ils doivent mourir pour qu’on le dise d’eux. Bonne semaine à tous!