Plusieurs associations écologistes espagnoles annoncent quitter X

Plusieurs associations écologistes espagnoles, dont Greenpeace Espagne, ont annoncé quitter le réseau social X du milliardaire américain Elon Musk, qu’elles accusent de «faire la promotion des discours de haine» et de mettre en «danger» la démocratie. «Les réseaux sociaux n’ont jamais été parfaits, mais la dérive que prend X est inadmissible», justifient dans un communiqué commun Greenpeace Espagne, Ecologistas en Accion et Amigas de la Tierra, qui prévoyaient de quitter la plateforme ce lundi, jour de l’investiture de Donald Trump. «Après cette date, Elon Musk entrera de facto dans le gouvernement américain et n’aura plus de comptes à rendre à personne», ajoutent ces associations, disant se joindre à «des centaines d’organisations issues de la société civile» qui ont choisi de «tourner le dos à X» ce jour-là. Pour ces 3 ONG, le réseau X, aujourd’hui, «ne se contente pas de faire taire les profils qui, dans bien des cas, protègent et défendent les droits de l’Homme et la nature, mais porte atteinte à ces droits» en privilégiant «les messages négationnistes, machistes, racistes» ou «xénophobes». Comme ces 3 associations, la Conférence des recteurs des universités espagnoles (CRUE), qui regroupe les responsables de ces établissements académiques, a elle aussi annoncé qu’elle quittait X, accusé de «dérive antidémocratique». La plateforme, qui exerce «peu de contrôle sur la véracité et la qualité de l’information», ne «reflète pas les principes et les valeurs des universités» espagnoles, «engagées en faveur de l’éducation, de la liberté, du respect et de la responsabilité sociale», insistent-elles. De nombreux médias, institutions, associations et collectivités ont annoncé ces dernières semaines dans de nombreux pays qu’ils quittaient X, accusant Elon Musk, qui défend une vision radicale de la liberté d’expression, de propager de fausses informations.