Bruno Retailleau inaugure le nouvel hôtel de police de Saint-Quentin-en-Yvelines, présenté comme un «commissariat de nouvelle génération»

Bruno Retailleau inaugure le nouvel hôtel de police de Saint-Quentin-en-Yvelines, présenté comme un «commissariat de nouvelle génération»
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Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a inauguré vendredi dernier à Elancourt (Yvelines) le nouvel hôtel de police de Saint-Quentin-en-Yvelines, présenté comme un «commissariat de nouvelle génération».

Robot émotionnel pour recueillir la parole des mineurs, stands de tir virtuel, spectromètre permettant d’identifier différents types de stupéfiants: le nouveau bâtiment promet de déployer un arsenal de technologies pour faciliter le travail des forces de l’ordre et améliorer l’accueil du public.

«On a devant nous un commissariat de nouvelle génération», qui «est déjà, le laboratoire de la police d’aujourd’hui et de demain», s’est félicité Bruno Retailleau.

«On est dans un département qui a été marqué dans sa chaire et où les forces de l’ordre ont été attaquées, y compris à leur domicile, à Magnanville», a rappelé pour sa part la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse en référence à l’attentat ayant coûté la vie à un couple de policiers en juin 2016.

«On a besoin que nos forces de l’ordre puissent montrer la force de l’État», a poursuivi Mme Pécresse. D’une superficie de près de 4.500 mètres carrés, le nouvel hôtel de police, construit sur d’anciens terrains de tennis, compte actuellement un peu plus de 300 policiers issus des commissariats de la communauté d’agglomération (Trappes ,Guyancourt et Elancourt).

Ils pourront utiliser des outils encore peu ou pas utilisés par les forces de l’ordre, comme une borne de téléconsultation permettant de réaliser des examens médicaux à distance sur les gardés à vue ou un robot d’accueil en 26 langues.

«C’est un lieu d’expérimentation», souligne le commissaire divisionnaire Yann Drouet, chef de la circonscription de police national de Saint-Quentin-en-Yvelines.

«Dans la salle d’audition des jeunes enfants, un robot panda va nous permettre de voir si la mise en confiance d’enfants timides ou autistes apporte un plus aux enquêtes», avance-t-il.

Pour le président de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines Jean-Michel Fourgous, «au-delà d’un simple bâtiment, c’est une vision de la société que nous défendons ici, une vision de l’ordre, du respect, de la tranquillité à laquelle chacun devrait pouvoir prétendre».

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