Le 19 octobre, «Ma Chaîne Sport» fait son apparition sur Numéricable. Disponible en France, en Belgique et au Luxembourg, selon les villes sur les canaux 10 ou 16, elle se veut être la chaîne du sport pour la famille. Nicolas Rotkoff, président de «Ma Chaîne Sport» présente pour média+ les ambitions de cette dernière.
média + : Quels sont les programmes que les téléspectateurs pourront observer sur «Ma Chaîne Sport» ?
Nicolas Rotkoff : «Ma Chaîne Sport» s’adresse à trois publics différents qui n’ont pas forcément les mêmes centres d’intérêt dans le domaine sportif. L’unité commune c’est le sport mais dans le sport, il y a beaucoup de facettes. L’objectif de «Ma chaîne sport» est de le traiter sous chacun des angles et d’essayer de proposer à chaque membre de la famille, que ce soit les femmes, les jeunes ou les hommes, les sports qui leur plaisent. Nous avons développé trois thématiques. Le matin: la santé, la forme et le bien être de 7h00 à 12h00 du lundi au dimanche. La deuxième thématique, c’est la jeunesse avec tout ce qui concerne les sports extrêmes. Nous avons fait un contrat exclusif avec le groupe FOX sport et la chaîne Fioul tv et cela nous donne un catalogue important de programmes qui s’adressent à cette tranche d’âges. Il y a la aussi une volonté d’avoir des programmes sport un peu différents de ceux que l’on voit traditionnellement. Ce sont des sports extrêmes avec du snow board, du surf, du roller, du bmx. Enfin, la dernière thématique concerne les soirées premium où l’idée est d’avoir quelques événements sportifs que l’on présente à partir de 19h00 et le week end avec de grandes rencontres de football notamment en direct ainsi que d’autres événements sportifs. La première pierre de la création de la chaîne sont les droits de la ligue 2 que nous avons acquis au mois de juin. Nous avons aussi les droits de la ligue portugaise et le championnat italien (série A), essentiellement le week end. Au delà du football, il y aura d’autres sports comme le tennis, le volley, la gymnastique… nous essayons de toucher différents publics avec des sports féminins par exemple.
média + : Sur quelle audience tablez-vous ?
Nicolas Rotkoff : C’est difficile à évaluer. Tout dépend de la diffusion. Pour l’instant nous sommes sur le câble et nous sommes en négociation avec d’autres opérateurs (Canalsat) car il n’y a pas d’exclusivité sur la distribution sur le câble. Pour les chaînes thématiques, il y a plusieurs aspects: celui de l’audience et celui de la satisfaction. L’objectif c’est d’avoir les deux: une audience suffisante pour générer de la pub et une satisfaction qui justifie le fait que les gens s’abonnent.
média + : Quel est votre budget ?
Nicolas Rotkoff : Nous avons un budget d’environ 10 millions d’euros.
média + : Allez-vous lancer la chaîne sur des plateformes adsl et sur le mobile ?
Nicolas Rotkoff : Oui. Nous sommes actuellement en discussion. Il n’y a pas d’exclusivité là non plus donc il n’est pas impossible que l’on aille sur l’adsl. La particularité de «Ma Chaîne Cport» est que l’on sera disponible sur plusieurs supports. Nous nous lançons sur le câble, en chaîne «traditionnelle» mais dès que la plateforme Numéricable vod sera lancée il y aura un portail «Ma Chaîne Sport» où les gens pourront télécharger des contenus et certains éléments premiums qui ont un intérêt comme la ligue 2. Nous prévoyons aussi de faire une plateforme Internet sur Numéricable où les gens pourront visionner des contenus vidéo sur Internet étant donné que Numéricable diffuse en haut débit de qualité avec le 30 méga et bientôt le 100 méga. Sur l’adsl, nous diffuserons la chaîne. Pour la vod, cela sera les mêmes programmes mais dans des formats différents car diffuser un match de deux heures en vod n’a pas d’intérêt mais faire un montage de 15′ des meilleurs moments a plus de sens. Nous pouvons diffuser des magazines, des portraits, des cours de gym… Nous nous positionnerons également sur les mobiles en 2008 quand Numéricable lancera sa plateforme mobile. Nous verrons s’il y a des contenus qui peuvent convenir aux mobiles. Nous sommes actuellement présents en France, en Belgique et au Luxembourg. Nous sommes en discussion avec d’autres pays comme la Suisse et les Dom-Tom.