B. GIÉ (Figaro TV) : «Budget annuel de 5 millions d’euros : nous sommes encore loin de générer autant de revenus»

B. GIÉ (Figaro TV) : «Budget annuel de 5 millions d’euros : nous sommes encore loin de générer autant de revenus»

Cette année encore, Le Figaro TV enrichit sa grille avec de nouveaux rendez-vous, tout en poursuivant sa stratégie de distribution. L’occasion pour media+ d’évoquer la feuille de route mise en place avec Bertrand GIÉ, Directeur du pôle News du Figaro TV.

 

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Comment se structure la grille du Figaro TV pour la saison 2025/2026 ?

Bertrand GIÉ

Pour cette nouvelle saison, nous gardons nos fondamentaux. Nous sommes déjà très satisfaits de nos programmes existants. Pour rappel, nous souhaitons proposer une chaîne de décryptage et d’expliquer l’actualité. Cette année, nous complétons notre offre avec «Planétarium», la nouvelle émission scientifique du Figaro TV, le mardi de 22h00 à 22h30. Nous recevrons les plus grands astrophysiciens, cosmologistes et ingénieurs français dans un véritable planétarium géant. Nous lançons aussi «La cuisine du Figaro», le samedi de 12h00 à 12h30, et poursuivons l’aventure avec Frédéric Beigbeder pour «Conversations chez Lapérouse», le samedi de 22h00 à 22h30.

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Quel bilan tirez-vous de votre capacité de production ?

Bertrand GIÉ

Le Figaro TV propose 7h de programmes par jour, dont près de 5h de programmes produits dans nos locaux. Nous avons de très bon retour sur la qualité de nos émissions. Nous avons monté en gamme avec nos directs. Autre élément important: sur la saison dernière, 200 journalistes du Figaro ont participé aux émissions du Figaro TV. C’est une vraie fierté.

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Qu’en est-il de vos studios ?

Bertrand GIÉ

Le Figaro TV dispose de cinq studios audiovisuels en plein cœur de Paris, avec des plateaux multi-caméras (4 à 7 caméras), des décors modulables et des régies techniques à la pointe des technologies de diffusion broadcast TV et de live web. Chacun de ces studios couvre les besoins de la rédaction en matière d’interviews, de débats en publics, de podcasts filmés et de vidéos pour les réseaux sociaux. À noter que nous renforçons notre équipe de JRI et de monteurs vidéo pour lancer de nouvelles émissions délocalisées en décors réels et multiplier les duplex.

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Le Figaro TV a produit son 1er documentaire l’an dernier. Souhaitez-vous poursuivre la production de documentaires ?

Bertrand GIÉ

La saison dernière, nous avons écrit et produit notre 1er documentaire, «Ensemble», sur la fin de vie. Là encore, nous avons eu de très bon retour. Nous n’allons pas devenir une usine à produire des documentaires, mais nous avons l’ambition de faire d’en faire d’autres. Nous travaillons actuellement sur certains sujets. Nous allons participer à la production d’un grand film de 52’ sur les 200 ans du Figaro, avec le soutien de nos amis de France Télévisions.

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L’équilibre financier est-il un objectif à atteindre ?

Bertrand GIÉ

Notre objective est de maitriser le coût de la chaîne, avec un budget annuel de 5 millions d’euros. Nous sommes encore loin de générer autant de revenus. L’un des éléments clés est la distribution, et nous accélérons dans ce sens. Nous sommes disponibles via la TNT (canal 34), via les boxes (Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom), via les plateformes (MyCanal, TF1+, Molotov, Samsung TV, les réseaux FAST, YouTube et les réseaux sociaux). Sans oublier nos propres actifs numériques.

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