Bercy dément que Vivendi pourrait perdre d’importants avantages fiscaux

    Le groupe français de médias et de télécommunications Vivendi pourrait perdre fin 2011 un régime fiscal permettant près de 500 millions d’euros d’économies par an, selon des informations de presse vendredi aussitôt démenties par le ministère de l’Economie. Selon «La Tribune», qui reprend une information du site Electron Libre, le président Sarkozy aurait annoncé le 7 septembre au président du directoire de Vivendi Jean-Bernard Lévy le non-renouvellement de ce régime après son terme fin 2011. «Les rumeurs dont fait état «La Tribune» d’aujourd’hui (vendredi, ndlr) sont infondées», a-t-on indiqué dans l’entourage de la ministre de l’Economie Christine Lagarde. Contacté, Vivendi s’est lui refusé à tout commentaire. Bercy et l’Elysée «n’ont pris aucune décision à ce sujet, ni dans un sens ni dans l’autre», a précisé le cabinet de Mme Lagarde. Vivendi bénéfice depuis 2004 de ce régime fiscal qui lui a été de nouveau accordé début 2009 pour une période de trois ans. La décision sur son renouvellement ne devrait donc intervenir que fin 2011 ou début 2012, a encore expliqué cette source.