Le groupe français de médias et de télécommunications Vivendi, accusé d’irrégularités dans la prise de contrôle de l’entreprise brésilienne GVT, cherche à clore le dossier pour éviter une amende de 1,2 milliard d’euros, rapporte vendredi le quotidien «Estado de Sao Paulo». Vivendi a adressé une proposition d’accord au régulateur, la Commission de Valeurs Mobilières (CMV), dont la valeur est gardée secrète, selon le journal. Le service de presse de Vivendi, à Sao Paulo, a déclaré vendredi que l’entreprise ne «faisait pas de commentaire» au sujet de cette affaire. Il existe au moins trois actions en justice contre Vivendi sur les présumées irrégularités du processus d’acquisition. L’autorité cherche à savoir si Vivendi disposait d’au moins 40% de GVT, le minimum requis, lorsqu’il a annoncé en novembre 2009 qu’il avait pris le contrôle du groupe. L’acquisition avait été conclue fin 2009 pour 7,5 milliards de reais (3,1 milliards d’euros au change d’aujourd’hui). Le manque d’informations claires des marchés avait mené le géant espagnol des télécoms Telefonica, qui se disputait avec Vivendi la prise de contrôle de GVT, à se retirer, croyant que sa concurrente avait déjà pris le contrôle actionnarial.