C. SCHOFER (Téva) : «Nous souhaitons accélérer la production de documentaires à impact»

Screenshot

C. SCHOFER (Téva) : «Nous souhaitons accélérer la production de documentaires à impact»

Le jeudi 3 avril, Téva diffusera le documentaire engagé «Affaire Pélicot : les femmes de Mazan». L’occasion pour media+ d’évoquer l’offre documentaire de la chaîne du Groupe M6 avec Catherine SCHÖFER, Directrice générale de Téva.

media+
Quelle est la place du genre documentaire sur Téva ?
Catherine SCHÖFER

Le genre documentaire est très important, et très représenté, sur l’antenne de Téva. Notre ligne éditoriale a évolué depuis 5 ans, avec une place encore plus forte pour des documentaires engagés et réalisés par des femmes. Les films diffusés sur la chaîne sont résolument ancrés dans la réalité contemporaine et offrent un regard à la fois sensible et engagé sur la société. Nous initions 10 à 15 documentaires inédits (52’) par an. Parfois, ils sont suivis par des débats, orchestrés par Anaïs Bouton, pour approfondir certains sujets.

media+
En quoi le documentaire «Affaire Pélicot : les femmes de Mazan» répond-il à votre ligne éditoriale?
Catherine SCHÖFER

L’affaire Pélicot a bouleversé le monde entier. Pendant quatre mois, 51 hommes ont comparu devant le Tribunal judiciaire d’Avignon, accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot pendant son sommeil, incités à ce crime par Dominique Pelicot, le mari de Gisèle. Ce documentaire, réalisé par Alyssa Makni et Delphine Welter, est en parfaite adéquation avec ce que nous proposons sur Téva. À travers ce film, les réalisatrices sont allées à la rencontre de six femmes. Entre dégoût, honte, amour, pardon ou encore culpabilité, leur récit poignant décrit les conséquences sur leur vie. «Affaire Pélicot : les femmes de Mazan» (Giraf Prod) sera diffusé le jeudi 3 avril en Prime. Il était important que Téva s’empare de ce sujet.

media+
Quels ont été les défis de production de ce documentaire ?
Catherine SCHÖFER

C’était un défi, et à la fois une nécessité pour Téva. Un grand bravo aux réalisatrices pour avoir réussi à approcher et mettre en confiance ces femmes. De notre côté, nous avions besoin de monter et diffuser rapidement ce documentaire, pour être dans un instant précis. La parole de ces femmes pourrait être différente si elle avait été recueillie quelques semaines plus tard. Il est évident que nous souhaitons accélérer la production de documentaires à impact, comme celui «Affaire Pélicot: les femmes de Mazan».

media+
Quels sont les prochains temps forts sur Téva ?
Catherine SCHÖFER

Téva propose une ligne éditoriale singulière, avec des points de vue forts. Dans les prochaines semaines, nous proposerons le documentaire «Co-parentalité : réinventer la famille» (Cover Films), un nouveau phénomène qui touche de plus en plus de Français. Notons aussi la diffusion prochaine du documentaire «Drague-moi si tu peux» (Hikari) et de «Soumission chimique : ce fléau silencieux» (10.7 Productions).

media+
Comment accompagnez-vous la production de ces documentaires ?
Catherine SCHÖFER

Dans un monde où l’offre documentaire est présente sur de nombreuses plateformes, je pense que l’identité visuelle de nos contenus est fondamentale pour créer un attachement avec notre public. Cette stratégie est aussi appliquable à Paris Première.

media+
Quel bilan tirez-vous de vos audiences ?
Catherine SCHÖFER

Notre ligne éditoriale est de plus en plus identifiée auprès de notre audience. Une stratégie gagnante puisque Téva a réalisé sa meilleure audience sur la dernière saison, en linéaire et délinéaire, depuis 5 ans.