Le groupe français de médias et télécoms Vivendi n’a pas encore pris de décision sur la vente de la part de 20% qu’il détient dans NBC Universal mais juge la situation «complexe», a indiqué son directeur financier jeudi. S’exprimant lors d’une conférence organisée à Barcelone et retransmise via Internet, Philippe Capron a néanmoins assuré que Vivendi entendait toujours vendre cette participation.
Conformément à un accord signé en 2006, le groupe français peut demander à sortir de cette société chaque année jusqu’en 2013, pendant une période de trois semaines en novembre et décembre. Cette période est ouverte depuis dimanche 15 novembre. La cession de cette part conditionne le projet de rapprochement entre le conglomérat américain General Electric (GE), qui détient 80% de la chaîne de télévision américaine, et le cablo-opérateur Comcast. Le projet, révélé dans la presse, prévoit que Comcast pourrait prendre 51% de NBC Universal au sein d’une nouvelle entité dont GE garderait 49%, pour donner naissance à un poids lourd du secteur des communications et du divertissement américain.
Par ailleurs, M. Capron a indiqué que Vivendi pourrait saisir de nouvelles occasions d’acquisitions, principalement dans les pays émergents mais que le groupe n’avait pas de cible particulière.
Vivendi a annoncé la semaine dernière avoir pris le contrôle de l’opérateur brésilien GVT, qui était également convoité par l’opérateur télécoms espagnol Telefonica, en lançant en outre une offre publique sur la totalité du capital.