La question de nouvelles coupures de publicité supplémentaires sur France Télévisions a donné lieu mercredi soir à un débat vif à l’Assemblée nationale, dans le cadre du projet de loi sur la télévision du futur. Alors que France télévision avait tenté de persuader des députés UMP de défendre un amendement accordant au groupe public des coupures de publicité supplémentaires, c’est finalement le PRG Roger-Gérard Schwartzenberg qui en a pris l’initiative. M. Schwartzenberg étant absent au moment du débat, Patrick Bloche (PS) l’a présenté, sans le défendre. Aussitôt, Renaud Donnedieu de Vabres est monté au créneau pour dire tout le mal qu’il pensait de cette initiative. «Il y a des décisions qui sont des symboles et j’enregistre que c’est le groupe PS qui propose des coupures de publicité supplémentaires pour France Télévisions», a-t-il dit, provoquant les protestations des socialistes. «J’assume politiquement de ne pas vouloir de coupures de pub supplémentaires (…) Il n’est pas question de cette privatisation», a insisté le ministre. Le président UMP de la commission des Affaires culturelles, Jean-Michel Duibernard, a volé au secours de Patrick Bloche, en estimant que «la majorité était en train de lui faire un faux procès». L’amendement de M. Schwartzenberg n’a pas été soumis au vote, en l’absence de son auteur.