Avec plus de 17,5 millions d’internautes français venus visiter les sites du groupe TF1 en septembre 2009, média+ a voulu s’entretenir avec Olivier Abecassis, Directeur général adjoint de e-TF1. Il revient sur la stratégie web du groupe.
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Les trois chaînes privées (TF1, M6 et CANAL) voudraient lancer un service commun de catch-up TV, sur le modèle de l’américain Hulu. Qu’en est-il ?
Olivier ABECASSIS
Rien n’est jamais impossible. Cela fait partie des hypothèses qui ont été étudiées mais rien n’est avancé pour le moment.
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Télévision et Internet, deux médias qui dorénavant se complètent ?
Olivier ABECASSIS
Bien entendu ! Durant 3 mois, «Secret Story» a généré 300 millions de vidéos vues. C’est une performance ! Nous voulions en effet entretenir le lien avec l’internaute en lui en proposant davantage de contenus. En l’occurrence, les courbes de fréquentation montrent qu’il n’y a aucune cannibalisation d’audience entre la télévision et le web. C’est une vraie complémentarité.
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Pourriez-vous lancer des web-séries sur TF1.fr ?
Olivier ABECASSIS
Si la web-série n’est pas liée à un programme, elle n’a pas sa place sur TF1.fr. Ces produits web sont difficiles à marketer et nous ne sommes pas dans une logique de communication. Notre priorité ? Développer les contenus payants. Nous avons d’ailleurs depuis la rentée une bonne commercialisation du site.
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Avez-vous prévu de nouveaux aménagements sur le web ?
Olivier ABECASSIS
Après avoir racheté DVDRAMA il y a un an, nous l’avons rebaptisé Excessif.com et avons la volonté de développer un produit pour les distributeurs de cinéma, DVD et jeux vidéo.
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Que pensez-vous des baromètres de catch-up TV ?
Olivier ABECASSIS
Les baromètres de catch-up TV indiquent que nous proposons 40% des programmes en vidéo de rattrapage contre 78% pour M6. Cependant, nous réalisons 5 fois plus de visionnages que notre concurrent. A TF1, on nous demande de la performance et de la puissance. Pas besoin de quantité d’offres, nous exigeons une quantité et une qualité de consommation.
