Harlem Désir et le député PS Patrick Bloche sont rassurés après leur rencontre avec le CSA mercredi. Le ou la candidat(e) qui sera désigné(e) par la primaire le 16 octobre ne sera pas privé(e) de temps de parole jusqu’à la fin de l’année, malgré la surexposition médiatique de la gauche pendant la campagne entre les six candidats, estiment le Premier secrétaire par intérim et l’un des spécialistes des médias du PS. «Le CSA nous a rappelé que jusqu’au 31 décembre, il revenait aux chaînes de faire ce rééquilibrage. Il n’y a pas de risque que le candidat désigné soit privé de temps de parole», a déclaré M. Bloche. Forts de cette assurance, les deux responsables socialistes n’ont pas demandé au CSA d’ouvrir «la période préliminaire d’équité» de temps de parole entre les candidats à l’Elysée au 1er décembre. Concernant la primaire, ils ont souhaité que les six candidats bénéficient d’une égalité de traitement, «notamment pour le moins exposé médiatiquement, (le radical) Jean-Michel Baylet», a précisé M. Bloche. Enfin, les deux socialistes se sont inquiétés devant le CSA d’un précédent de 2007: des chaînes obligées de reprendre des «images fabriquées par une boîte privée liée à l’équipe de campagne de Nicolas Sarkozy». Ils s’opposent à cette pratique.
