Vers 23h00, le dimanche soir, après avoir revu une bonne comédie bien franchouillarde style «Les bronzés font du ski», vous zappez par le plus grand des hasards sur France 2. Et là, une musique vous tétanise direct sur votre canapé sans même que vous n’ayez eu le temps de dire «Qu’est-ce que c’est ?». Quelque chose comme un mélange de «Psychose», du «Silence des Agneaux» et des «Dossiers de l’écran»… «Faites entrer l’accusé» commence. Comme hypnotisé par l’ombre de Christophe Hondelatte, vous restez figé, votre paquet de chips sur vos genoux tremblants. La mise en scène du début est en fait une manière de faire fuir les plus sensibles d’entre nous. Oui, Christophe Hondelatte s’est dit : «plutôt que de dire que des séquences peuvent choquer dans l’émission, je vais carrément débarquer comme un serial killer dans le studio. Ce sera plus efficace !» Le problème, c’est qu’Hondelatte n’a pas pensé à une chose : les âmes les plus sensibles meurent de crises cardiaques foudroyantes sur leurs canapés tous les dimanches.. Ce taux de mort violente expliquerait d’ailleurs l’audience particulièrement forte du programme. Hondelatte apparaît et couic ! la télé reste branchée sur France 2 jusqu’à ce qu’on découvre le corps. Ni vu ni connu… Pour les sceptiques, attendez quelques années… «Un Faites entrer l’accusé» sera un jour consacré à ces morts mystérieuses.