Dans le cadre de la mobilisation de France Télévisions pour la protection de l’environnement, le pôle Outre-mer propose de découvrir le portrait d’une héroïne des temps modernes à travers le documentaire événement de 26’, «Mayotte en 1ère ligne», le 19 novembre sur le Réseau des 1ère et La1ere.fr. Ces dernières décennies, la mangrove a subi de nombreux dommages à Mayotte. En 40 ans, sa surface a chuté de 20%. Grande barrière contre les hautes vagues, les courants ou encore les typhons, elle est aujourd’hui fragilisée et menacée par l’urbanisation, la construction de routes, la pollution ou encore l’agriculture intensive. Faute de protection, ce havre de verdure indispensable à l’équilibre et au développement de la faune marine risque de disparaître. Pour endiguer l’accélération de ce phénomène, des actions se mettent en place et une prise de conscience collective s’installe. Des associations locales organisent des ramassages de déchets, certaines communes limitent l’accès à la mangrove et contribuent, en partenariat avec des organismes, à replanter des palétuviers. Comme de nombreux Mahorais, Maïmoun Ousseni a pris conscience qu’il était urgent de faire évoluer les comportements en matière d’environnement. Son amour pour son île l’a poussée à s’investir dans la vie associative en créant en 2021 l’association Amany, dont l’objectif est de réhabiliter la mangrove de Koungou. Pendant une année, les caméras l’ont suivie dans son combat au quotidien.