Google lance la 2ème édition de son «Impact challenge» en France

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Google.org, l’organisation philanthropique du géant américain, a lancé lundi la 2ème édition de son «Impact challenge» en France, qui alloue une enveloppe de 3 millions d’euros à des projets d’économie sociale et solidaire. Après un 1er concours en 2015, cet «impact challenge» récompensera dix ONG et entreprises qui rendent les outils numériques accessibles à tous, notamment pour la recherche d’emplois. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 5 juillet. Lors du 1er sommet Tech for Good organisé à l’Elysée en 2018, Google.org avait annoncé le versement de 100 millions de dollars sur 5 ans à des ONG dédiées à l’emploi en Europe, Afrique et Moyen-Orient. Vingt millions de dollars ont déjà été versés en un an, a souligné lundi devant des journalistes Jacquelline Fuller, la présidente de la philanthropie chez Google, de retour en France pour la 2ème édition du sommet qui s’ouvre mercredi. Une partie importante de ces fonds a été attribuée en France, avec 3 millions de dollars attribués aux organisations Article 1, Simplon.co et Generation pour financer des projets numériques dans le domaine de la formation. L’ONG Generation, fondée par le cabinet de conseil McKinsey & Company, compte notamment créer un programme de formation aux métiers du support client pour des jeunes «éloignés de l’emploi». Simplon.co, de son côté, «travaille pour rendre l’économie numérique plus inclusive», a souligné Jacquelline Fuller, en favorisant la création de formations aux métiers du secteur. «Dans un contexte de changement démographique, d’automatisation et de mondialisation de l’économie (…) nous aurons à apprendre tout au long de notre vie, et perfectionner nos compétences», a estimé Jacquelline Fuller. «Google ne résoudra pas ces problèmes tout seul, mais nous nous positionnons aux côtés des gouvernements, de la société civile, du marché, pour offrir un capital d’amorçage, et notre expertise».Google, critiqué pour ses stratégies d’optimisation fiscale, affirme réinvestir chaque année 1% de ses bénéfices nets dans ses oeuvres philanthropiques.