Google, Microsoft et Cisco systems ont défendu leur collaboration avec Pékin

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    Google, Microsoft et Cisco systems ont défendu mardi, sous un feu de critiques, leur collaboration avec la Chine qui censure la Toile et traque ses cyberdissidents, lors d’un débat sur la liberté d’expression au Forum sur la gouvernance de l’internet (FGI). Réunis sous l’égide de l’Onu à Vouliagmeni, en banlieue d’Athènes, aux côtés de représentants des Etats et de la société civile, ces géants du net et éditeurs de logiciels ont défendu l’idée que refuser leurs services à Pékin reviendrait à priver les Chinois de tout accès à l’internet. «Nous avons conclu que nous préférions offrir un maximum d’informations aux Chinois en dépit du fait que nous censurions certains éléments dont le gouvernement ne voulait pas», a déclaré Vint Cerf, l’un des pères de l’internet, aujourd’hui vice-président de Google.