Grande première pour la 16ème édition du film scientifique Pariscience, qui sera entièrement dématérialisé

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Grande première pour la 16è édition du film scientifique Pariscience, qui sera entièrement dématérialisé à cause de la pandémie de coronavirus, et donc accessible à tous.

Le festival ouvrira pour le grand public le 23 octobre avec un film choc, inédit en France: «Coded bias», qui se penche sur les biais de l’intelligence artificielle et la condition des Afro-américains, deux thèmes porteurs de l’actualité. «Nous avons opté pour la solution d’un festival entièrement dématérialisé», a dit son président Fabrice Estève dans un film de présentation, en précisant que «l’ensemble de la programmation, film et débats sera accessible en ligne, gratuitement, et pour la première fois dans toute la France». La 16ème édition se tient du 30 septembre au 16 octobre pour le public scolaire, avec une programmation spécifique et des échanges vidéo avec des experts scientifiques et des équipes des films.

Le grand public est «attendu» pour sa part du 23 au 28 octobre. L’ambition reste la même, «porter la culture scientifique haut et fort», selon la directrice générale du festival Valérie Cordier, avec une programmation variée. «Nous avons reçu 400 films, et en avons retenu 77 dont 30 inédits, en provenance de 18 pays», a-t-elle dit dans une présentation en ligne. Le festival consacrera une dizaine de films à la thématique phare de cette édition, «Femmes & Sciences». Avec un accent mis sur la question du genre, et par le biais d’oeuvres consacrées à des parcours féminins qui bousculent les barrières. Comme ceux de scientifiques africaines ou iraniennes, de femmes travaillant comme roboticienne spatiale ou explorant la féminité dans leur art. Le festival comporte une série de compétitions. A commencer par la catégorie Grand écran, qui après «Coded Bias», explore aussi bien l’espace que le monde des humains, les secrets de la nature ou l’enseignement des scientifiques, les fonds sous-marins et les recoins du darkweb. Il s’inscrit aussi dans le monde des réseaux, avec la deuxième compétition E-toiles de science, qui mettra en lice 14 vidéos diffusées sur Youtube ou Facebook, sur des chaînes comptant de 40 à 220.000 abonnés.Dans la compétition jury en herbe, les écoliers choisiront entre trois documentaires, avec des images aussi spectaculaires que des cachalots en position de chandelles. Pour les collégiens, le champ va des gorilles aux cénotes (gouffres) du Mexique en passant par les volcans «tueurs». Le public scolaire est attendu grâce à des liens de visionnage transmis aux enseignants participants. Le grand public pourra voir la programmation en s’inscrivant gratuitement sur une plate-forme de visionnage (www.pariscience.tv). Le festival bénéficie d’une vaste palette de parrains scientifiques, allant du CNES au CNRS en passant par l’Ifremer et l’INRAE, et de partenaires des médias et institutionnels.