Le monde des médias s’interroge au sujet de la stratégie du magnat Rupert Murdoch sur Internet, après ses attaques contre Google qu’il a accusé de piller les informations diffusées par son empire de communication News Corporation. Le patriarche australo-américain s’en est pris la semaine dernière au poids lourd d’Internet en menaçant de bloquer l’accès de ses contenus aux moteurs de recherche, dont le service Google News qui indexe les sites d’information. «(Ce sont) des gens qui se contentent de prendre tout ce qui les intéresse, de voler nos informations – nous affirmons qu’ils volent nos informations car ils se servent sans payer», a déclaré M. Murdoch, 78 ans. Le groupe News Corporation a aussi annoncé qu’il comptait désormais faire payer la lecture des éditions Internet de ses journaux, parmi lesquels le tabloïde «New York Post» aux Etats-Unis ainsi que le «Times» et le «Sun» en Grande-Bretagne. Cette mesure est déjà appliquée au «Wall Street Journal» (WSJ). Ce branle-bas de combat est observé de près, alors que le secteur de la presse, sinistré, cherche désespérément à trouver un modèle rentable.