Arnaud Lagardère a assuré qu’il n’y aurait pas fermeture de magazines en France «pour l’instant», les décisions devant être prises «dans les mois qui viennent» en fonction de la place et du «potentiel de croissance» de chaque titre, vendredi dans un entretien au «Figaro». Le pôle médias de Lagardère a annoncé jeudi un «plan de transformation sur trois ans», prévoyant la fermeture d’une vingtaine de titres dans le monde et la réduction de 7 à 10% de ses effectifs (9 900 salariés). Interrogé par le «Figaro» sur les titres qu’il envisage de fermer en France, le patron de Lagardère répond: «aucun pour l’instant». «Nous ne jugerons pas les dossiers à l’aune de la rentabilité immédiate», mais en tenant compte de «la place de chaque magazine» et de son «potentiel de croissance», assure-t-il, précisant que les décisions sur des fermetures ou des relances de titres seraient prises «dans les mois qui viennent». «Une chose est sûre, nous n’en créerons aucun en France cette année, même si nous projetons d’en lancer en l’étranger», affirme M. Lagardère. «D’une manière générale, nous privilégions plusieurs segments, le féminin, l’auto, le news, le people», ajoute-t-il. M. Lagardère précise que «Télé 7 Jours» n’est pas menacé, que le féminin «Isa» a été «relancé avec succès» et que la décision sur l’avenir du mensuel «Top Famille» «n’est toujours pas prise». Il souligne que «Le Journal du Dimanche» «a sa place dans le groupe, même s’il n’est toujours pas rentable», et qu’une refonte du site Internet est engagée. A l’étranger, le groupe, présent dans une quarantaine de pays, a annoncé jeudi qu’il allait abandonner certaines de ses implantations, trop petites ou pas assez rentables. Le groupe ne va cependant «certainement pas» quitter l’Italie et compte rester «opérateur à 100%» aux Etats-Unis, même s’il n’est «pas parmi les plus gros», précise M. Lagardère.