Le groupe Figaro, fort d’un chiffre d’affaires en hausse en 2022, sa chaîne de télé et sa station de radio numérique

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Le groupe Figaro, fort d’un chiffre d’affaires en hausse de 15% en 2022 et de 400.000 abonnés à son quotidien, a annoncé dimanche s’apprêter à lancer sa chaîne de télé et sa station de radio numérique.

S’il ne divulgue pas son résultat net, il précise dans un communiqué se rapprocher «de son niveau d’activité de 2019, avant la crise sanitaire», avec des revenus atteignant 570 millions d’euros et un résultat d’exploitation de 33 millions, en progression de plus de 6%. A

vec la hausse des prix du papier, le quotidien et les magazines ont subi un surcoût de 15 millions d’euros mais la progression de leurs revenus publicitaires ont stabilisé leurs résultats.

Le groupe, présent dans les médias, les voyages, le marketing/publicité et la billetterie, réalise 60% de son chiffre d’affaires dans le numérique.

Côté journal, «Le Figaro» compte désormais 400.000 abonnés, dont 270.000 uniquement en version numérique.

L’année 2023 verra le déménagement de 1.500 employés sur les près de 2.000 que compte le groupe. Ils quitteront le siège pour se répartir sur deux autres sites parisiens dans les 9ème et 15ème arrondissements. Des investissements d’environ 30 millions d’euros, dont le premier cette année sera consacré à l’audiovisuel pour le lancement d’une chaîne de télévision hertzienne, Le Figaro TV, et d’une station de radio numérique terrestre, Le Figaro Radio.

Les contenus des deux projets seront détaillés en mars. «Notre objectif est qu’à horizon 2026 – année des 200 ans du quotidien -, nos contenus soient présents sur tous les formats et tous les canaux de diffusion d’informations dans ce pays», expose Marc Feuillée, directeur général du groupe.

Déjà présent sur les réseaux sociaux, notamment via son média en ligne Figaro Live lancé en 2017, le Figaro veut développer «un univers audiovisuel» autour de sa marque, ce qui, au niveau publicitaire, permettra de proposer des campagnes sur tous les formats, poursuit le dirigeant.

Le groupe investira également dans ses activités éditoriales (mise en place d’un nouveau système de gestion de contenus), commerciales (refonte des outils de gestion de clientèle) et régionales dans quatre bureaux à Bordeaux, Lyon, Nantes et Nice.