«Le nom de la rose» revient à la télévision publique italienne, OCS et SundanceTV

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Plus de 30 ans après le succès du film
de Jean-Jacques Annaud, une minisérie
propose une nouvelle adaptation
séduisante du best-seller d’Umberto
Eco «Le nom de la rose». Production
italo-franco-allemande très attendue,
la série de huit épisodes de 52
minutes sera diffusée à partir de lundi
soir à la télévision publique italienne
et de mardi sur OCS en France puis
en mai sur SundanceTV aux Etats-
Unis. Suivant fidèlement la trame
du roman sorti en 1980 et vendu
à 50 millions d’exemplaires dans
une quarantaine de langues, la série
associe le polar médiéval à la fresque
historique d’une époque troublée,
tout en soignant le portrait de l’un
des personnages les plus fascinants
de la littérature contemporaine.
Après Sean Connery, c’est John
Turturro, également coscénariste
et coproducteur exécutif, qui prend
l’habit de Guillaume de Baskerville,
le moine franciscain à l’érudition et
à la perspicacité sans limites. On le
découvre prêchant en 1327 auprès
des plus pauvres, embrassant un
lépreux et acceptant presque par
hasard de devenir le mentor — pétri
d’humanité et d’humour — d’un jeune
novice bénédictin en rébellion contre
son père, Adso de Melk. Cheminant
à pied, les deux hommes se rendent
dans une abbaye bénédictine isolée
dans les Alpes, où Guillaume doit
faire partie de la délégation de
l’empereur Louis de Bavière pour
débattre avec des émissaires du pape
Jean XXII (Tchéky Karyo) de la
querelle sur la pauvreté du Christ et
par extension de l’Eglise.