Le nouveau secrétaire d’Etat au Numérique met en avant son expérience

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Le nouveau secrétaire d’Etat au Numérique Cédric O a mis en avant dimanche sa bonne connaissance des dossiers et des acteurs du secteur pour tenter d’obtenir des résultats rapides sur l’attractivité de la «FrenchTech» et la lutte contre la fracture numérique. «Cette nomination est une forme de continuité de l’action menée depuis 2017 puisque je suivais les dossiers du numérique à l’Elysée», a réagi Cédric 0. «C’est un poste avec de grands enjeux pour la France sur lesquels il faut être efficace et obtenir des résultats à court terme», a-t-il ajouté. Il compte pour cela sur l’avantage d’avoir «rencontré énormément d’acteurs du secteur au niveau national comme international», notamment en organisant à Paris en mai 2018 le sommet TechForGood, un appel aux grandes entreprises de haute technologie à mettre leur puissance au service des «biens communs» (éducation, santé, formation…). De nombreux patrons de grands groupes, comme Mark Zuckerberg (Facebook), étaient venus à l’Elysée. Au poste de conseiller à l’Elysée, Cédric O, fils d’un cadre coréen, suivait jusqu’à présent tous les dossiers portés par l’ex-secrétaire d’Etat au numérique Mounir Mahjoubi, 34 ans, qui a quitté le gouvernement après avoir exprimé ses ambitions municipales à Paris.Pour Cédric O, l’une des priorités sera de «renforcer encore l’attractivité de la FrenchTech (l’écosystème des start-up françaises, ndlr), qui obtient des résultats qu’il faut cultiver et amplifier». Parmi les autres chantiers, figurent la lutte contre la fracture numérique, «un sujet qui revient fort dans la crise des gilets jaunes» alors que «13 millions de Français sont plus ou moins éloignés du numérique», selon lui. Parallèlement, il faut continuer à «promouvoir la numérisation des services publics».Cédric O veut également faire en sorte que «le soufflet ne retombe pas» dans la percée française dans l’intelligence artificielle, «une grande priorité du président Macron». Un autre dossier délicat à mener est le «renforcement de la régulation du numérique contre les discours de haine», notamment sur les réseaux sociaux.