Le président américain Donald Trump réitère ses attaques contre Facebook, Twitter et Google

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World Economic Forum, WEF, in Davos, Switzerland - 20 Jan 2017
Mandatory Credit: Photo by GIAN EHRENZELLER/EPA/REX/Shutterstock (7916860az) The facebook logo inside the facebook Chalet on the sideline of the 47th annual meeting of the World Economic Forum, WEF, in Davos, Switzerland, 20 January 2017. The meeting brings together enterpreneurs, scientists, chief executive and political leaders in Davos January 17 to 20. World Economic Forum, WEF, in Davos, Switzerland - 20 Jan 2017

Le président américain Donald Trump a une nouvelle fois accusé mardi les géants de l’internet de faire preuve de partialité en faveur de ses adversaires démocrates. «Facebook, Twitter et Google sont tellement favorables aux démocrates, c’est ridicule!», a-t-il tweeté, une semaine après le témoignage devant le Congrès du patron de Google, Sundar Pichai, qui a vigoureusement rejeté ces accusations.Le locataire de la Maison Blanche s’en est en particulier pris à Twitter, qui, selon lui, a fait en sorte qu’il soit plus difficile de s’abonner à son compte @realDonaldTrump qui totalise un peu plus de 56 millions d’abonnés. «Ils ont retiré de nombreux noms et fortement ralenti le niveau et la vitesse de l’augmentation», a -t-il poursuivi. «Ils n’ont rien reconnu et rien fait!», a encore écrit le président qui suit, semble-t-il, de très près l’évolution du nombre de ses abonnés. Les géants de l’internet se sont régulièrement retrouvés ces derniers mois sous le feu des critiques du président et de certains élus républicains dénonçant, sans preuves à l’appui, leur «partialité». Si les dirigeants de ces groupes technologiques ont, pour beaucoup, historiquement plutôt affiché des sympathies démocrates, il y a peu d’indices suggérant que Google, pour des raisons politiques, fausse les résultats de recherche, selon des spécialistes des technologies. Interrogé par la commission judiciaire de la Chambre des représentants,M.Pichai s’est constamment érigé contre l’idée que son groupe puisse être «politiquement biaisé», répétant à de nombreuses reprises que Google «ne mettait pas en avant des informations» privilégiant un groupe, une idée.