Le thriller dystopique d’Olivia Wilde «Don’t Worry Darling» a pris un bon départ dans les salles obscures nord-américaines

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Il n’y avait donc pas de quoi s’inquiéter: «Don’t Worry Darling», thriller dystopique d’Olivia Wilde dont la production a été entachée de rumeurs et la sortie pas franchement applaudie par la critique, a pris un bon départ dans les salles obscures nord-américaines, arrivant en première position ce week-end.

Le film a engrangé 19,2 millions de dollars, selon des chiffres provisoires du cabinet Exhibitor Relations publiés dimanche. Avant même sa sortie, il avait fait beaucoup jaser, suscitant moult spéculations sur des tensions, rivalités et incidents entre les principaux protagonistes. Le film n’a par ailleurs pas vraiment séduit les critiques, affichant un score de seulement 38% sur le site «Rotten Tomatoes», qui compile les avis de journalistes spécialisés.

Dans «Don’t Worry Darling», sorte de «Truman Show» angoissant dans l’Amérique des années 50, Florence Pugh («Black widow») incarne Alice, une jeune femme bien sous tous rapports vivant à Victory, une petite ville modèle construite en plein désert par un mystérieux homme d’affaires, joué par Chris Pine. Comme toutes ses voisines, Alice a une vie réglée comme du papier musique, et, a priori, tout pour être heureuse aux côtés de Jack (Harry Styles), son compagnon, qui part chaque matin pour un travail dont elle ignore tout. En échange de ce bien-être matériel, Victory n’a qu’une seule règle: ses habitants ne doivent jamais sortir des limites de la ville. Un tabou qu’Alice ne va pas tarder à briser…

Sorti la semaine passée en pole position, «The Woman King», épopée historique de guerrières d’un royaume ouest-africain, glisse ce week-end à la deuxième place, avec 11,1 millions. Dans ce film, qui dépeint la vie réelle des combattantes du royaume du Dahomey au XIXème siècle – situé dans l’actuel Bénin -, l’actrice oscarisée Viola Davis incarne Nanisca, une guerrière chevronnée qui forme la prochaine génération de recrues chargées de lutter contre un royaume rival africain plus important et des marchands d’esclaves européens.

Le long métrage installé sur la troisième marche du podium n’est autre qu’«Avatar», re-diffusé en prévision de la sortie de sa suite «Avatar 2: la voie de l’eau», en décembre. Le film de James Cameron, qui avait fait un tabac en 2009, a réussi à engranger quelque 10 millions, surtout dans des salles Imax. «Barbarian», un film d’horreur de 20th Century avec Georgina Campbell et Bill Skarsgard, arrive à la quatrième place, avec 4,8 millions. En cinquième position arrive l’étrange et sanglant «Pearl», de Ti West, avec 1,9 million. Il y est question de séjour à la ferme, d’ambitions cinématographiques, de haches, de fourches et d’alligators…Voici le reste du top 10:  

6 – «Coup de théâtre» (1,9 million de dollars)

7 – «Bullet Train» (1,8 million)

8 – «Krypto et les Super-Animaux» (1,8 million)

9 – «Top Gun: Maverick» (1,6 million)

10 – «Les Minions 2: Il était une fois Gru» (1 million)