Les audiences de TF1 se stabilisent mais la chaîne peine à innover

    Après un premier semestre difficile, TF1 a retrouvé quelques couleurs à l’automne avec des audiences qui résistent mais la chaîne leader, sous le coup d’un vaste plan d’économies, peine toujours à innover dans ses programmes. Le groupe TF1 a été secoué par le départ précipité fin octobre d’Axel Duroux, l’ex-patron de RTL, débauché pour seconder Nonce Paolini. La rédaction, en proie à un certain malaise depuis quelques mois, l’a mal vécu, Axel Duroux ayant, en à peine six semaines, «suscité un espoir». Une pétition de 250 signatures – fait rare dans la filiale de Bouygues – a ensuite dénoncé la dégradation des conditions de travail sur fond de rapprochement avec LCI. Sur le front des audiences en revanche, l’horizon s’éclaircit un peu. La chaîne dirigée par Nonce Paolini subit depuis 2005 une érosion continue de son audience, due à la montée des petites chaînes de la TNT. Cette dispersion des téléspectateurs touche toutes les chaînes historiques mais TF1 tombe de plus haut, tournant autour de 26% de part d’audience contre 30% il y a deux ans, 40% il y a dix ans. Dans un contexte de crise aigüe de la publicité, ses résultats financiers ont dégringolé les six premiers mois de l’année, poussant Nonce Paolini à décréter un plan d’économies de 70 millions d’euros. Mais cet été, «Secret Story» a requinqué les audiences et les scores de l’automne sont plutôt bons. Fait notable, entre octobre 2008 et octobre 2009, elles sont restées stables (26,2% de part d’audience).