L’Organisation des Nations unies va réunir huit robots humanoïdes dits sociaux à l’occasion de son prochain sommet mondial sur l’intelligence artificielle au service du bien social

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L’ONU va pour la première fois réunir sous le même toit huit robots humanoïdes dits sociaux à l’occasion de son prochain sommet mondial sur l’intelligence artificielle au service du bien social, le premier depuis la pandémie de Covid-19.

Lors de ce sommet de deux jours, les 6 et 7 juillet à Genève, l’Union internationale des télécommunications (UIT) espère montrer comment les nouvelles technologies et l’intelligence artificielle (IA) peuvent aider à atteindre les objectifs de l’Organisation des Nations unies en matière de développement durable (ODD), notamment en combattant la crise climatique ou en soutenant l’action humanitaire.

«Il est dans notre intérêt collectif de façonner l’intelligence artificielle plus vite qu’elle ne nous façonne», a déclaré la nouvelle secrétaire générale de l’UIT, l’Américaine Doreen Bogdan-Martin, dans un communiqué de presse.

«Ce sommet, en tant que principale plateforme de l’Organisation des Nations unies pour l’ intelligence artificielle, réunira autour de la table des voix éminentes représentant une diversité d’intérêts afin de garantir que l’intelligence artificielle puisse être un puissant catalyseur de progrès dans notre course pour sauver les ODD», a-t-elle ajouté.

Huit robots humanoïdes, dits sociaux, et plus de 20 spécialistes des robot, seront pour la première fois réunis.

Ces robots – Beonmi, Nadine, Sophia, Geminoid, 4NE-1, Ai-Da Robot, Grace et Desdemona – présenteront leurs capacités dans des domaines aussi variés que la lutte contre les incendies, la distribution d’aide, la fourniture de soins de santé ou encore l’agriculture durable.

Des centaines de personnes sont attendues à Genève pour le sommet, le premier organisé en présentiel depuis 2019 en raison des mesures sanitaires pour combattre pandémie de Covid-19.

Ce sera également l’occasion pour les spécialistes, les dirigeants d’entreprises et d’agences de l’ONU et les responsables politiques de discuter des règlementations et des normes nécessaires pour que l’intelligence artificielle soit au service du développement durable.