«Mad Men» : Jon Hamm (Don Drapper) sort d’une cure de désintoxication

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Jon Hamm, qui incarne le mystérieux et séduisant publicitaire Don Draper, personnage central de la série désormais culte «Man Men», est sorti d’une cure de désintoxication à l’alcool, a indiqué mercredi l’un de ses porte-parole dans un communiqué. «Avec le soutien de sa compagne de longue date», la comédienne et réalisatrice américaine, Jennifer Westfeldt, «Jon Hamm a récemment terminé un traitement pour l’aider dans sa lutte contre l’addiction à l’alcool», a-t-il précisé. Avec le succès de «Mad Men», dont la 2ème partie de la 7ème et dernière saison va commencer à être diffusée le 5 avril aux Etats-Unis et le 7 avril en France, Jon Hamm est devenu un sex-symbol international. L’addiction à l’alcool du comédien fait écho à celle du personnage qui l’a rendu célèbre, dans une série qui dépeint les années 60 et 70, où l’alcool coule à flot même au bureau et toute la journée, et où le tabac est omniprésent. Lors d’une conférence de presse mercredi sur la dernière saison de «Mad Men», Jon Hamm, barbu, plus décoiffé que son personnage et beaucoup plus souriant et blagueur, n’a pas évoqué ce problème. Il s’est dit vraiment reconnaissant d’avoir pu jouer pendant 8 ans un personnage «aussi riche et avec autant d’épaisseur», de défauts et de faiblesses, qui a eu «un tel écho chez les gens». Un tel rôle, «c’est comme gagner à la loterie», a-t-il ajouté, précisant que «Mad Men» et son personnage lui manquaient depuis la fin du tournage le 3 juillet dernier.Pour Jon Hamm, jouer Don Draper a parfois entraîné un «coût émotionnel» car le personnage «passe par beaucoup d’émotions», et parce qu’en raison de journées de tournage de 16 heures, en tant qu’acteur «vous mettez de côté beaucoup de votre vie». Homme à femmes, brillant publicitaire, Don Draper vient d’un milieu modeste et a construit sa vie sur une usurpation d’identité. Jon Hamm a souligné qu’il observait des parallèles «presque irréels» entre l’époque décrite dans la série et les événements récents, comme «les tensions raciales émergentes». «C’est bizarre comme l’histoire se répète» parfois, a-t-il conclu.