Le président du CSA Michel Boyon, qui va quitter ses fonctions le 24 janvier et sera remplacé par Olivier Schrameck, a indiqué jeudi avoir «la plus grande confiance» en son successeur et partir avec «le sentiment du devoir accompli». Olivier Schrameck, ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin à Matignon, a été nommé mercredi par François Hollande président du CSA en remplacement de Michel Boyon, qui préside depuis 2007 l’autorité de régulation de l’audiovisuel. La journaliste Memona Hintermann-Affejee et Sylvie Pierre-Brossolette, directrice-adjointe de la rédaction du Point, ont par ailleurs été choisies par les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale comme membres du CSA, lors d’un renouvellement partiel de cette autorité promise à une réforme. Revenant sur son bilan, M. Boyon a par ailleurs indiqué avoir «le sentiment du devoir accompli (…) qu’il s’agisse de la restructuration du paysage audiovisuel, notamment à l’occasion des opérations de concentration et regroupement, qu’il s’agisse de la TNT, qu’il s’agisse de la préparation au numérique». En revanche, il a notamment regretté «ne pas avoir réussi à convaincre le Conseil constitutionnel qu’il ne fallait pas imposer 5 semaines d’égalité (du temps de parole) entre tous les candidats avant le 1er tour» de l’élection présidentielle.