Monaco/mariage: «L’Express» n’est plus poursuivi, le couple princier s’affiche

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L’avocat du prince Albert II de Monaco a indiqué mercredi qu’il n’y aurait finalement pas de poursuites contre «L’Express» après la publication sur le site Internet du magazine la veille, de rumeurs de problèmes au sein du couple princier qui s’apprête à convoler vendredi. Mardi après-midi, le prince et Charlene Wittstock sont apparus détendus et souriants, posant main dans la main devant la presse locale sur le port de Monaco aux côtés du musicien Jean-Michel Jarre, en pleins préparatifs du grand concert gratuit prévu le jour du mariage civil le 1er juillet. «Il n’y a pas de poursuite contre «L’Express», pas d’assignation en justice», a indiqué Me Thierry Lacoste, joint par téléphone. Il avait fait savoir la veille que le prince allait assigner en référé le magazine pour avoir écrit que la fiancée sud-africaine d’Albert «aurait voulu interrompre les préparatifs de son mariage et repartir» dans son pays pour des raisons liées au prince, sans les expliciter. «Je m’apprêtais à le faire, mais ils (la rédaction du site) ont retiré d’eux-mêmes l’article, donc cette affaire est terminée», a-t-il ajouté. L’article était cependant toujours consultable sur le site mercredi matin. Le Palais princier monégasque a démenti mardi des «allégations mensongères parues» sur le site. «Ces rumeurs n’ont pour but que de nuire gravement à l’image du souverain, par conséquence à celle de Mlle Wittstock et portent un préjudice grave à cet événement heureux», a indiqué le Palais. Après avoir reçu cette assignation, «L’Express» avait indiqué dans un 1er temps qu’il allait retirer l’article mis en ligne mardi. Mais «l’assignation ne nous demande pas de retirer l’article du site», a précisé Renaud Revel, journaliste de «L’Express». «L’avocat des Grimaldi entend que nous fournissions des preuves de ce que nous avons avancé, nous invoquerons évidemment le secret des sources», a-t-il expliqué.