«Plus belle la vie», l’opposé de Netflix pour Rémy Pflimlin

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La série «Plus belle la vie» crée du «partage, du lien social», a jugé mardi à Marseille le président de France Télévisions Rémy Pflimlin, l’opposant au modèle de Netflix, qui propose de «consommer» des oeuvres «de façon individuelle». «Pour France TV, pour l’entreprise publique, c’est non seulement une fierté mais c’est aussi la démonstration du rôle que nous entendons jouer dans le pays, d’abord en créant du lien social, en créant de l’imaginaire collectif, en créant un moment de partage», s’est réjoui M. Pflimlin lors d’une conférence de presse organisée pour célébrer les 10 ans de la série, dont le 1er épisode avait été diffusé le 30 août 2004. «Nous fêtons ces 10 ans à quelques jours de l’arrivée de Netflix en France. Et Netflix va proposer – ça va probablement être une évolution forte – une capacité à regarder les programmes de télévision de manière individualisée (…), nous allons pouvoir chacun de notre côté voir sur un écran quelque chose que l’on va consommer de façon individuelle», a-t-il poursuivi. ««Plus belle la vie», c’est au contraire le partage, le lien social, le lieu de rencontre de nos concitoyens et c’est la mission du service public», a-t-il encore ajouté.Interrogé sur l’éventuel danger que pourrait représenter l’arrivée de Netflix en France pour l’avenir d’une série comme «Plus belle la vie», M. Pflimlin a jugé que le service américain de vidéos en ligne allait arriver avec l’offre d’un «grand catalogue, mais qui n’a pas la fraîcheur ou la spontanéité» de la série qui se déroule à Marseille.