Geneviève de Fontenay, présidente du comité Miss France, poursuivie pour «injure et diffamation» par une Miss des années 1960 avec qui elle est en conflit ouvert, a été relaxée mardi par le tribunal correctionnel de Nanterre. Le 6 octobre 2009, Mme de Fontenay, 77 ans, avait été condamnée à 500 euros d’amende et un euro de dommages et intérêts pour «injure publique», pour avoir qualifié de «salope» Luce Auger, Miss France 1961, dans une interview à un magazine TV. Quelques jours après la condamnation, interrogée dans l’émission de TF1 «50 minutes Inside» (TF1), elle ironisait sur la sentence: «500 euros, ça valait que je le dise». Puis elle précisait qu’elle ne demanderait pas pardon, ajoutant : «C’est une méchante fille… c’est une menteuse». Ces propos avaient de nouveau conduit Mme Auger, 76 ans, à saisir le tribunal pour «injure et diffamation». Le tribunal a considéré que ni l’injure ni la diffamation n’étaient caractérisées et a débouté Mme Auger de sa demande de dommages et intérêts. Les deux femmes sont en conflit ouvert à propos d’événements vieux de 50 ans. A l’occasion de la polémique à propos de photos suggestives de Miss France 2008, Valérie Bègue, Luce Auger avait affirmé qu’au début des années 1960, Geneviève de Fontenay et son compagnon, aujourd’hui disparu, obligeaient certaines candidates à poser seins nus en privé. Ces affirmations ont été fermement démenties par Mme de Fontenay. Pour rappel, cette dernière a récemment rompu son contrat avec son employeur, la société de production audiovisuelle Endemol. Elle a annoncé qu’elle allait créer son propre concours de beauté en 2011.