Radio numérique terrestre: 4 000 emplois en jeu à l’horizon 2010

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    Le SNRL ayant participé aux consultations sur la Radio Numérique Terrestre et aux auditions parlementaires sur le dividende numérique, et ayant présenté dès janvier 2007 son «plan d’urgence pour le numérique», déplore qu’alors que le choix de Paris sur la norme T-DMB pour la RNT (Radio Numérique Terrestre) promue par les grandes radios nationales et retenu par le CSA, est de plus en plus contesté, le secteur associatif de la radiodiffusion (600 opérateurs) exploite 914 fréquences sur les 3 100 allouées au secteur privé, emploie 2 960 salariés dont 270 journalistes. Le syndicat explique qu’au moins 4 000 emplois sont en jeu à l’horizon 2010 s’il s’avérait que les radios locales indépendantes (qu’elles soient associatives ou commerciales) n’arrivent pas à franchir le cap du numérique. Après avoir eu une réunion de travail avec le Cabinet de Christine Albanel concernant le fameux «dividende numérique» que les telcos souhaitent exploiter, Emmanuel Boutterin, président du SNRL a proposé aux grandes radios généralistes privées, à Radio France et aux réseaux thématiques une initiative commune afin de promouvoir la «sanctuarisation» du dividende au seul bénéfice des opérateurs audiovisuels.