Télévision: les goûts des candidats à l’Elysée

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    Du feuilleton historique «les Rois maudits», «premier grand souvenir de télévision» de Nicolas Sarkozy, aux images de l’assassinat de Kennedy, gravées dans la mémoire de François Bayrou, les candidats à l’Elysée ont confié à «Télé 7 Jours» leurs goûts télévisuels. Dans son édition à paraître le 16 avril, l’hebdomadaire leur donne la parole, occasion pour Ségolène Royal de se rappeler les feuilletons des années 60, comme «Thierry la Fronde»», «mais aussi, plus tard, les débats politiques, lors de la campagne électorale de 1974». La candidate PS, qui n’a plus guère de temps pour le petit écran dans la «dernière ligne droite» de sa campagne, confesse toutefois une attirance pour le feuilleton «Plus belle la vie», mais ne peut pas regarder plus de deux minutes «les émissions de télé-réalité». M. Sarkozy «ne manque jamais le Tour de France», regarde «alternativement» le JT de TF1 ou France 2, et préfère aux séries télévisées «les grands films français ou américains». M. Bayrou a «deux émissions favorites»: «Thalassa» et «Arrêt sur images». Fan de Patrick Sébastien et de Pascale Clark, et adepte du «Soir 3», il ne supporte pas «le Maillon faible» mais ne rate jamais «Caméra café», sauf en campagne. Le premier grand souvenir de télévision de Jean-Marie Le Pen est le 21 juillet 1969, le premier homme sur la lune. Sa préférence va aux émissions politiques et aux documentaires, «notamment ceux de «Thalassa», (…) et les reportages animaliers». Il apprécie en outre «les matchs de foot et de rugby, ainsi que les grands films. Gérard Schivardi est un assidu des matches de rugby et Philippe de Villiers de ceux de football. Dominique Voynet regarde volontiers Thalassa ou C’est pas sorcier. José Bové se souvient – évidemment- de Jacquou le croquant. Arlette Laguiller n’a pas oublié «Les dossiers de l’écran», Frédéric Nihous ne manque jamais le JT. Marie-George Buffet aime se plonger dans les séries policières du vendredi soir. Olivier Besancenot «ne répond pas aux questions personnelles».