Tristan JURGENSEN Directeur général de RTL NET

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Comment se porte la filiale digitale du groupe RTL ?
Tristan JURGENSEN
La filiale digitale du groupe RTL se porte bien. Nous éditons les sites web des radios et de l’ensemble des services interactifs (audiotel, applications et sites mobiles). Nous avons toujours réalisé de bonnes audiences sur le web sachant que nous nous sommes lancés très tôt sur la toile avec RTL.fr. En revanche, nous avions un peu de retard dans le domaine des podcasts. Ce retard commence à être comblé puisque nous sommes passés (pour RTL) de la 4ème radio à la 2ème radio la plus podcastée en France en l’espace d’un an.
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Le pôle digital du groupe va-t-il investir dans de nouveaux contenus ?
Tristan JURGENSEN
Quel que soit le support, l’auditeur doit tout d’abord retrouver l’intégralité de l’offre qui existe sur nos antennes. Ensuite, nous souhaitons lui proposer d’autres contenus. C’est pourquoi nous allons développer trois axes : 1) des vidéos en studio, 2) des vidéos qui dévoilent les coulisses de la radio (avant et après le studio), et 3) des vidéos qui révèlent ce qui se passe en dehors de la radio.
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De nouvelles versions des sites (du groupe RTL) sont-elles prévues ?
Tristan JURGENSEN
RTL.fr a été refondu intégralement en septembre 2010 et il n’aura pas vocation à évoluer fondamentalement. A l’inverse, FunRadio.fr connaitra une nouvelle mouture au cours du premier semestre 2012 avec toujours plus d’outils communautaires et de vidéos. Concernant les sites thématiques (astrologie, courses hippiques,…) nous sommes à la fois dans le perfectionnement de ces derniers, et nous devrions lancer une à deux nouvelles thématiques au cours des 12 prochains mois.
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A ce jour, les plateformes digitales sont-elles correctement monétisées ?
Tristan JURGENSEN
Les éditeurs digitaux de grandes marques comme RTL ont réussi à s’implanter sur toutes les plateformes. A présent, notre travail est de réussir à monétiser ces supports le mieux possible car il existe un grand décalage entre la réalité de consommation de ces nouvelles plateformes, et leur monétisation. A ce jour, les revenus publicitaires sur les médias digitaux ne sont pas à la hauteur des audiences que ces nouveaux supports génèrent.