Depuis la rentrée, l’un des hebdomadaires télé les plus lus en France propose à ses lecteurs une nouvelle formule. Pierre Garbownik, son rédacteur en chef, nous explique les raisons de cet enrichissement du contenu éditorial.
média+ : Que retrouve-t-on aujourd’hui dans ce formule de Télé Loisirs et particulièrement en matière de medias ?
Pierre Garbownik : Le côté télé est effectivement plus développé. Nous proposons désormais à nos lecteurs des informations sur les coulisses de la télévision, des enquêtes, des sondages… sur les émissions de télé, les animateurs etc…, beaucoup de petites infos auxquelles les lecteurs n’ont généralement pas accès. C’est véritablement un thème qui les passionne. Nous proposons également une nouvelle rubrique hebdomadaire de débat «On en parle» qui traitera des sujets d’actualité, et dans laquelle les lecteurs pourront poser leurs questions sur notre site Internet. C’est en effet une réelle volonté de la rédaction de développer l’interactivité. Les pages «loisirs» sont également renforcées avec un cahier qui comprend trois rubriques (vie pratique, mieux vivre et agenda-sorties).
média+ : Pourquoi avoir opéré un telle mutation éditoriale ?
Pierre Garbownik : D’une part parce que le magazine a 20 ans et qu’il fallait se renouveler. Nous vendons actuellement 1,5 millions de magazines par semaine et notre public est très large, mais nous nous heurtons aujourd’hui à l’érosion du media papier et à l’essor du web, nous ne sommes pas en péril, mais il nous faut nous adapter ; C’est pourquoi nous avons fait le choix d’une interactivité plus grande et d’une complémentarité du support papier avec le numérique.
média+ : Vous ne craigniez donc pas la concurrence en matière de presse TV ?
Pierre Garbownik : Nous sommes sur un marché concurrentiel avec environ cinq autres titres. Mais nous sommes bien armés, nous avons aujourd’hui trois piliers avec cette nouvelle formule. D’une part parce que la partie télé est enrichie en informations, deuxièmement parce que notre grille de programmes est la plus claire du marché et enfin parce que nous avons multiplié par deux la partie «loisirs». Le prix quant a lui reste inchangé.