Téva et Paris Première sont de retour au Sunny Side of the Doc pour la 36ème édition du marché du documentaire. L’occasion pour média+ d’évoquer l’importance du genre documentaire sur ces chaînes avec Catherine SCHÖFER, Directrice Générale de Paris Première et Téva.
MEDIA +
Téva et Paris Première sont de retour au Sunny Side of the Doc. Quel bilan tirez-vous de vos participations et de vos rencontres avec les producteurs ?
CATHERINE SCHÖFER
Le Sunny Side of the Doc est devenu un véritable rendez-vous, très important pour nos chaînes. C’est l’occasion de présenter notre ligne éditoriale au marché du documentaire. Nous constatons une réelle prise de conscience de nos besoins et de notre ligne éditoriale. Nous avons rencontré de nombreux producteurs, et le nombre de dossiers que nous recevons est bien plus important depuis notre participation au Sunny Side of the Doc. Que ce soit sur Téva ou Paris Première, nous proposons entre 10 et 15 documentaires inédits de 52 minutes par an.
MEDIA +
Documentaire toujours, quels sont les besoins de Téva et de Paris Première ?
CATHERINE SCHÖFER
Nous restons fidèles à une ligne éditoriale documentaire très affirmée pour les deux chaines. Sur Paris Première, nous recherchons des documentaires à forts caractères. Dans les prochains mois, nous allons ainsi raconter la vie de personnalités hautes en couleur très identifiées comme Raymond Devos, Régine, Stéphane Collaro et Sean Connery. Je suis demandeuse de documentaires décalés mais avec du fond. Pour téva nous proposons un espace de liberté aux auteurs/réalisateurs pour des documentaires qui s’intéressent aux évolutions de société.
MEDIA +
Souhaitez-vous accentuer la diffusion de documentaires à impact, notamment sur Téva ?
CATHERINE SCHÖFER
Sur Téva, nos documentaires sont de plus en plus à impact ! Nous venons par exemple de diffuser un documentaire sur la soumission chimique, suivi d’un débat. Nous souhaitons accentuer les débats en lien avec nos documentaires. Notons aussi la diffusion prochainement d’un documentaire fort à impact : «Le combat des mères protectrices». Nos documentaires aident à faire évoluer les mentalités et à s’engager sur de vrais sujets de société.
MEDIA +
L’année 2027 sera marquée par de nouvelles échéances politiques. Est-ce un temps fort important dans votre programmation ?
CATHERINE SCHÖFER
Sur Paris Première, nous n’avons plus de débats politiques. Les débats sont omniprésents sur les chaînes d’information. Nous avons décidé de traiter de la politique, à travers des documentaires décalés tel que «Comment perdre une élection à coup sûr ?» ou encore le pouvoir dans l’assiette. Là encore, à l’occasion du Sunny Side of the Doc, je vais lancer un appel pour recevoir des documentaires de ce genre, tout en s’amusant et en donnant de l’information.
MEDIA +
La place des femmes dans le documentaire est encore minoritaire… Comment aidez-vous à faire évoluer les mentalités ?
CATHERINE SCHÖFER
Téva est la chaîne des femmes, avec 95% de réalisatrices pour nos documentaires. Il faut que des femmes nous contactent aussi pour des documentaires sur Paris Première. Il n’y a pas de sujets interdits pour les femmes dans le documentaire, bien au contraire.
MEDIA +
Comment participez-vous au renouvellement du genre documentaire ?
CATHERINE SCHÖFER
Là encore, c’est le sujet que j’ai souhaité mettre sur la table au Sunny Side of the Doc. Nos deux chaînes proposent un espace de liberté totale! La forme est très libre à l’image de notre ligne éditoriale. Nous apprécions pour Téva les récits incarnés par l’auteur et racontés à la première personne. Nous sommes attentifs aux nouvelles formes d’écriture et de production. Notons d’ailleurs que nous mettons un effort considérable dans la promotion de nos contenus via les réseaux sociaux. Nous avons énormément progressé sur ce point.