UniFrance dévoile la première étude sur l’exportation de la VR française

385

A l’occasion du dernier festival de Festival du nouveau cinéma de Montréal (3-14 octobre 2018), UniFrance a présenté les chiffres clés de la VR française à l’international.

2017 a été une année à marquer d’une pierre blanche pour la réalité virtuelle française : ces nouvelles écritures ont rejoint pour la première fois les sélections officielles des festivals majeurs tels que Cannes et Venise, et de plus, avec MK2 Films et Wide qui communiquent autour de leur line-up VR, le secteur commence à se structurer autour des marchés traditionnels.

Autant de raisons qui ont motivé UniFrance à réaliser une étude afin de découvrir et d’analyser le marché à l’export des œuvres françaises de court métrage en réalité virtuelle (VR).

Sur la base des résultats objectifs des ventes – titre par titre – déclarées par chacune des sociétés de production et de distribution ayant transmis leurs chiffres, UniFrance a ainsi recensé 109 ventes et un chiffre d’affaires total de 41 963€.

Parmi les 13 films recensés, 6 sont des fictions. Avec un seul film, Kinoscope (Philippe Collin& Clément Léotard – Agat Films & Cie / Ex Nihilo), l’animation remporte la 2e part de chiffre d’affaires, tandis que le genre expérimental représente le deuxième volume de transactions le plus consistant. Kinoscope prend la tête du classement des titres par chiffre d’affaires, suivi par Sergent James (Alexandre Perez – Floréal films) et I, Philip (Pierre Zandrowicz – Okio-Studio). À eux 3, ces films totalisent la moitié des recettes et des transactions.

Cette étude a identifié 44 acheteurs différents, dont 3 basés en France mais opérant à l’international. Si le plus large groupe est composé par les festivals internationaux, ce sont les distributeurs qui, bien que moins nombreux, effectuent les investissements les plus consistants.

La répartition selon le type de droits cédés s’articule autour de 3 axes principaux : les droits d’exploitation en salles, la location de copies et les droits VOD. L’Europe occidentale est la zone géographique la plus lucrative pour les films en réalité virtuelle français : 40,4% du chiffre d’affaires et 49,5% des ventes sont réalisés par les acheteurs qui y sont basés.

&samhoud media, distributeur néerlandais, est l’acheteur étranger le plus friand de VR française et, grâce à lui, les Pays-Bas deviennent le 1er territoire pour la réalité virtuelle hexagonale à l’export.

Les droits salles sont cédés dans 6 territoires étrangers ; dans 14 autres, seules des locations de copies sont recensées.