V. MESLET (Demain nous appartient) : «Pour obtenir une vraie fidélité, il faut surprendre le public»

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Lundi 10 juin à 21h00, TF1 diffusera le premier Prime Time de «Demain nous appartient», la série quotidienne de la Une. L’occasion de faire un point avec Vincent MESLET, Producteur de «Demain nous appartient», une production Telsète, filiale de Telfrance (Groupe Newen).

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Comment avez-vous envisagé ce 1er Prime de «Demain nous appartient»?

Vincent MESLET

Il y a d’abord une logique de production. Ce Prime a imposé une 4ème équipe de tournage, en plus des trois déjà sur le qui-vive pour la quotidienne. Nous visons également trois types de publics sur cette première partie de soirée : les fidèles de la quotidienne, les occasionnels et ceux qui ne nous connaissent pas. Pour cela, nous avons choisi un tournage essentiellement en extérieur avec des décors impressionnants. L’histoire dispose d’un suspense assez efficace et d’une large présence de nos héros. Ce Prime Time a été implanté dans les histoires de la quotidienne depuis un mois. Il aura des conséquences pendant tout l’été. 

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Comment positionnez-vous la série aujourd’hui ?

Vincent MESLET

En termes de marketing, c’est un programme fédérateur qui réunit près de 4 millions de téléspectateurs avec le replay. Nous réalisons des scores exceptionnels sur les cibles jeunes : près de 30% sur les 15-24 ans, et plus de 22% sur les femmes de moins de 50 ans. «Demain nous appartient» est une série qui assume d’être très féminine et féministe. La fiction se veut divertissante même si nous abordons des sujets sérieux. On essaie d’avoir une grande diversité de registres:  suspense, histoires sentimentales, un peu de fantastique et des thèmes sociaux abordés sous l’angle fictionnel. A ce titre, nous avons un personnage qui a toutes les caractéristiques d’un enfant autiste. Nous lui écrivons des histoires exactement comme pour les autres personnages. Cet été, nous aurons un positionnement plus romanesque sur les intrigues. Nous aurons la révélation d’un secret de famille qui étonnera nos téléspectateurs.

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Entre la mise en boîte d’un épisode et sa diffusion, quelle avance avez-vous prise ?

Vincent MESLET

En sortie de réunion, tous les lundis matin, nous avons une vision de 6 à 8 mois d’avance sur les axes éditoriaux et l’évolution des personnages. Nous anticipons ce que nous avons envie de faire. Par exemple, l’épisode du 10 juin a été écrit courant février et tourné début avril.

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Comment envisagez-vous l’avenir du feuilleton ?

Vincent MESLET

Pour obtenir une vraie fidélité, il faut surprendre le public et ne pas donner l’impression de se répéter. Il faut savoir garder une forte crédibilité dans nos histoires et la psychologie des personnages. Généralement, l’intrigue principale de la série dure 4 semaines et peut s’étirer jusqu’à 6 semaines. Une des forces de «Demain nous appartient», c’est sa valeur de production, la présence de guests et l’arrivée de comédiens très connus parmi les récurrents. La qualité d’interprétation et la notoriété de nos acteurs font partie des recettes du succès de la série. Nous avons une cinquantaine de personnages récurrents. Nous avons créé depuis le début de la série 350 rôles. Cet été, Bernard Menez et Véronique Jeannot rejoignent nos rangs pour interpréter les parents de deux personnages.  Enfin, au cœur de cette production, nous respectons tous les talents à chacun des étages. C’est une œuvre collective où l’on compte sur la créativité et l’esprit d’initiative de chacun.