Les lundis 4, 11 et 18 novembre 2024 à partir de minuit et sur arte.tv, ARTE proposera «Les Nuits de La Lucarne», trois nuits blanches spéciales et 6 films inédits. Pour ses «Nuits de La Lucarne», la fenêtre emblématique d’ARTE consacrée aux documentaires d’auteur enrichit sa collection de six œuvres inédites.
Depuis vingt-sept ans, «La Lucarne» se veut chaque lundi la vitrine d’un genre qui déformate le regard grâce à des réalisateurs de tous horizons capables des embardées créatives les plus singulières.
Les lundis 4, 11 et 18 novembre,ces trois soirées spéciales nous plongent dans la force du réel, ouvrant une réflexion sur les capacités humaines de résistance et la puissance de l’intelligence collective. S
ur les hauts plateaux reculés du nord mexicain, les enfants de «L’écho» (ARTE/ZDF, The Match Factory), de Tatiana Huezo, apprennent à se confronter à la maladie, l’amour et la mort et doivent prendre des décisions essentielles. Une histoire sur le passage à l’âge adulte, la rébellion et les vertiges de la vie.
Dans «Where we used to sleep» (ARTE/BR, Megaherz), de Matthäus Wörle, une Roumaine résiste en solitaire à l’inéluctable : son village a été englouti par des boues toxiques mais elle refuse obstinément de partir. Jusqu’à quand pourra-t-elle tenir ?
Pris au piège de la guerre du Donbass, les cinq adolescents ukrainiens de «We Will Not Fade Away» (ARTE GEIE, Trueman Production, East Roads Films, Haka Films), d’Alisa Kovalenko, se voient offrir l’occasion de gravir l’Himalaya. Mais échappe-t-on vraiment à son destin en partant si loin et si haut?
Dans «L’empreinte d’une vie» (Arkar Films), le photographe Larry Towell, aidé de Matthieu Rytz, raconte quarante ans de reportages de guerre pour la prestigieuse agence Magnum. Une réflexions d’une rare intensité sur la nécessité des images.
«Little Palestine, journal d’un siège» (Films de Force Majeure), d’Abdallah al-Khatib, retrace de l’intérieur le terrible siège du quartier de Yarmouk, plus grand camp de réfugiés palestiniens au monde dans la banlieue de Damas, encerclé par les troupes de Bachar al-Assad.
Dans «À nos cœurs qui murmurent» (ARTE GEIE / LRT, UKU Films, Baltic Production, Grande Ourse Films, Smau Media), de Vytautas Puidokas, un adolescent en perdition, Matas intègre une communauté d’hommes au passé difficile, anciens alcooliques, toxicomanes et ex-détenus. Il parvient à tisser avec eux un lien fragile, en comprenant le pouvoir du soutien mutuel.