Afin de présenter ses fonctionnalités aux créateurs de contenu et aux agences, Snapchat organise des Snap School. L’occasion pour media+ d’évoquer ce format et l’évolution de l’audience avec Hugo GRIMMER, Senior Global Account Manager et Clément ARNAULT, Creator Partnership de Snapchat.
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Snapchat organise des Snap School. Que représentent ces rencontres ?
Hugo GRIMMER
La Snap School est un outil clé pour renforcer la relation entre Snapchat et les agences partenaires, tout en encourageant la collaboration au sein de notre écosystème créatif. Grâce à cette initiative, nous permettons aux agences de se familiariser avec les bonnes pratiques organiques spécifiques à Snapchat, tout en leur offrant des clés pour optimiser leurs campagnes. Une autre composante importante des Snap Schools est le partage d’exemples concrets de collaborations créateurs/marques qui ont rencontré un franc succès. Cela permet aux agences de voir comment des stratégies créatives efficaces peuvent être mises en place. Nous organisons également des Snap School avec les créateurs de contenu, pour leur permettre de mieux optimiser leur présence sur Snapchat.
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Quel regard portez-vous sur les créateurs de contenu sur Snapchat ?
Clément ARNAULT
Les créateurs sur notre plateforme adoptent une grammaire particulière à Snapchat, à la fois très pro et très spontanée. De nombreux créateurs partagent leurs coulisses sur Snapchat. Il est possible de suivre leur quotidien sans filtre. D’autres investissent la plateforme pour créer de minis-séries en stories. Par exemple, le duo Misha et Alex a imaginé des carnets de bord de leurs voyages, pour emmener leur communauté avec eux. Des créateurs habitués des autres plateformes ont choisi d’intensifier leur présence cette année. C’est le cas de Marion Caméléon qui se sent plus libre de publier des stories sur Snapchat que sur Instagram. La plateforme est également très utilisée pour échanger avec ses proches. C’est pour cette raison que des annonceurs peuvent désormais envoyer des stories à certains utilisateurs, qui sont en réalité de la publicité.
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Que représente l’audience de Snapchat ?
Clément ARNAULT
Depuis le lancement de l’application en France, notre audience n’a cessé de croître. Aujourd’hui, elle est diversifiée, riche et unique. Selon Médiamétrie, nous comptons désormais 21 millions d’utilisateurs actifs par jour et 27,5 millions d’utilisateurs actifs par mois en France. Une idée reçue veut que Snapchat ne soit destiné qu’aux jeunes générations, mais c’est loin d’être le cas : Snapchat attire toutes les générations ! Notre audience est mixte, une particularité intéressante pour les marques souhaitant toucher un large public. En France, nous couvrons ainsi 91% de la Gen Z (15-24 ans) et 64% des Millenials (25-40 ans). Plus de 50% des utilisateurs de Snapchat ont plus de 25 ans, ce qui en fait également une plateforme prisée par un public plus âgé. À mesure que les utilisateurs vieillissent, leur utilisation de Snapchat évolue, tout comme leurs attentes vis-à-vis du contenu proposé.
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L’audience de Snapchat évolue, le profil de vos annonceurs évolue-t-il aussi ?
Hugo GRIMMER
Nous réunissons une audience très large, et cela se ressent sur la grande variété des annonceurs qui viennent sur la plateforme. Par exemple, on trouve des acteurs de la banque, de l’assurance qui apprécient beaucoup nos outils de réalité augmentée comme par exemple EDF ou AXA Prévention. SNCF Connect est aussi très actif sur Snapchat et vend notamment des billets grâce à notre plateforme. Sur certaines campagnes événementielles, comme les ouvertures de ventes pour Noël, ils ont pu toucher entre 8 et 10 millions de Français de plus de 18 ans en une seule journée.