Football : le président de la Fédération française de football (FFF) Philippe Diallo «appelle à la continuation du dialogue entre la LFP et DAZN»

Le président de la Fédération française de football (FFF) Philippe Diallo a «appelé à la continuation du dialogue entre la Ligue de football professionnel (LFP) et DAZN», le diffuseur de la Ligue 1, après l’échec de la médiation de justice.

«J’appelle à la continuation du dialogue entre LFP et DAZN pour permettre à nos clubs une pérennité économique», a-t-il dit lors d’un point presse à Paris.

«Il y a des difficultés très claires. Il n’y aura pas de solution miracle», a ajouté M. Diallo.

Mardi, la LFP s’est rangée à l’avis du médiateur, pour une rupture dès cet été du contrat courant jusqu’en 2029, avant même l’entrée en vigueur de la clause des deux ans.

Une solution refusée par DAZN. Sur quoi, la Ligue en a conclu que le contrat se poursuivait «avec les poursuites contentieuses à la clé». «Il y a une relation difficile entre le diffuseur et la Ligue, mais nous n’en sommes pas au divorce», a estimé Philippe Diallo.

«J’espère qu’une solution sera trouvée très prochainement», parce que des «clubs pourraient se trouver en très grande difficulté» si les échéances dues par DAZN n’étaient pas honorées. «La FFF subit indirectement les difficultés de la Ligue, nous avons 2,5% des montants» des droits TV, a confié le président de la «3F».

Philippe Diallo avait annoncé en mars la réunion des clubs professionnels et des «familles du football» (arbitres, médecins…).

«Elle se justifie de plus en plus», a-t-il souligné, donnant rendez-vous à ses participants le 12 mai, le même jour que le prochain conseil exécutif de la FFF.

«Il y a besoin de restauration de l’image, de la crédibilité, il faut dessiner un projet qui réenchante le foot professionnel», a lancé Philippe Diallo.

Actuellement, une procédure judiciaire sur le fond est toujours en cours, avec DAZN qui réclame pas moins de 573 millions d’euros «pour manquement observé» et «tromperie sur la marchandise».

La plateforme de streaming britannique, longtemps bloquée à 500.000 abonnés avant une légère hausse ces dernières semaines, s’estime en particulier lésée par le piratage et le manque de coopération des clubs.