French Agri Tech : coup d’envoi au Salon de l’agriculture

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ouveraineté alimentaire et accélération des innovations dans le secteur agricole sont parmi les principaux objectifs de la French Agri Tech dont les premiers jalons ont été posés cette semaine au Salon de l’agriculture. Un plan d’action reprenant une vingtaine des recommandations émises par la Ferme digitale, association regroupant plus de 200 start-ups et entreprises spécialisées dans l’innovation et le numérique au service du secteur agricole a été enclenché mardi. 

Quatre axes sont au coeur de ce plan : la règlementation, le financement, le transfert de technologie et de la recherche ainsi que les leviers de déploiement vers les agriculteurs. «L’Agenda French Agri Tech est le premier pilier d’action d’une stratégie d’innovation agricole et alimentaire française. C’est engageant et structurant», a confié Jérôme Le Roy, président de la Ferme digitale et fondateur de l’entreprise Weenat, première station météo connectée française. Annoncé les 30 et 31 août 2021 par le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie et le secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique Cédric O, le programme French Agri Tech représente 200 millions d’euros d’investissements sur cinq ans à destination de projets innovants dans le domaine de l’Agritech et de la FoodTech. Première étape de cet agenda, le lancement du programme French Agri 20. Son objectif ? «Permettre à 20 entreprises par an d’être accompagnées pour améliorer leur visibilité et les aider sur tous les aspects qui peuvent les freiner dans leur développement», a souligné M. Le Roy. Des annonces et projets qui «vont dans le bon sens» pour Alexia Rey, fondatrice de NeoFarm, entreprise spécialisée dans la mise en place de fermes agri-écologiques de maraîchage. Si les effets de cette dynamique ne sont pas encore visibles, la cheffe d’entreprise envisage un impact à moyen et long terme. 

«Ce programme va nous permettre d’assouplir la règlementation pour permettre d’installer des fermes plus facilement ainsi que pour la question des financements, publics et privés» qui sont parfois compliqués à trouver dans ce secteur moins intractif.